14/05/2017
Si vous voulez être scandalisé soyez-le de ce que ce prétendu philosophe a immolé plus de quatre cent mille hommes à sa petite ambition d'acquérir une petite province
... En lisant ceci, j'ai pensé immédiatement à ce foutu Bonaparte de triste mémoire qui remplît fort assidument nos cimetières .
Et, dans la foulée, -allez savoir pourquoi, mais je pense que vous le savez aussi-, dans un mode moins sanglant, à Jean-Luc Mélenchon, le prétendu insoumis qui tente de voguer sur la vague de l'indignation , Stéphane Hessel à la petite semaine, encore vexé de son score électoral, roi du parachute doré, mais démolisseur patenté alors qu'il faut s'unir pour établir quelque heureux avenir en France ; Mélenchon tu n'es qu'un bateleur de foire : gare au mistral .
Une mention spéciale pour Dupont-Aignan qui , -grenouille voulant se faire aussi grosse que le boeuf,- a menacé de tout abandonner si on ne l'honorait pas comme le grand homme qu'il suppose être ; dommage, il s'est dégonflé ( ce qui n'étonne personne) et reste en lice : la place est bien trop rentable pour être abandonnée .
http://chribactu.20minutes-blogs.fr/humour/
On le pointe ? ou il se tire ?
« A monsieur le président Germain-Gilles de Ruffey
à Dijon
Aux Délices 27 juin 1762
Je vous dois bien des remerciements, monsieur, pour les pièces d'un procès que je voudrais voir fini . Quand vous pourrez m'envoyer le petit mémoire que vous m'avez promis je vous garderai secret et fidélité . Vous aurez en revanche des pièces bien singulières et bien intéressantes d'un autre procès .
J'ai commencé par faire travailler votre dentiste sur les belles dents de Mlle Corneille . Pourquoi parlez-vous aujourd'hui des opuscules du philosophe de Sans-Souci 1 dont on ne parle plus ? Vous voilà bien scandalisé de ce qu'il écrit au maréchal Keit, comme Lucrèce parlait à Memmius, et comme Cicéron et César s'expliquaient en plein sénat . Si vous voulez être scandalisé soyez-le de ce que ce prétendu philosophe a immolé plus de quatre cent mille hommes à sa petite ambition d'acquérir une petite province .
Il y a un décret de prise de corps contre Jean-Jacques à Genève comme à Paris . Il est puni pour les seules choses bien écrites qui soient dans ses mauvais livres . Ce polisson s'est avisé d'écrire sur l'éducation, mais auparavant il eût fallu qu'il eût eu de l'éducation lui-même .
Une chose plus importante que j'ai à vous dire, c'est qu'il y a de bonnes raisons d'espérer la paix en Allemagne, mais belle Phillis on désespère alors qu'on espère toujours 2.
De quoi s'avise le p[résident] De Brosses de montrer mes lettres 3? oui, je crie contre les fêtes, je fais travailler les fêtes . Il est abominable d'avoir soixante jours consacrés à l'ivrognerie . C'est une affaire de police dont tous les parlements devraient se saisir . L'agriculture est plus agréable à Dieu que la taverne . Les sauvages en cela sont mieux policés que nous . Mille respects à madame la présidente, et vale dulcissime rerum 4.
V. »
1 Le cinquième et dernier volume de ces oeuvres venait de paraître ; voir Mémoires secrets (9 avril 1762 ) ; voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9743808m
2 Sonnet d'Oronte dans Le Misanthrope, I, 2 .
3 Sans doute la lettre du 5 mars 1760 à De Brosses : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/03/05/il-n-y-a-rien-de-si-dur-qu-un-corps-politique-et-financier-5572098.html
4 Porte-toi bien , toi qui m'est le plus cher au monde .
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Je présume que l'infortunée veuve est arrivée
... Et que notre nouveau président lui donnera l'accolade, ce matin, à la fin de sa remontée des Champs-Elysées et sa première tentative de ranimer ce pauvre soldat inconnu ( sauf de sa femme, de son chien , et de sa concierge ).
NDLR - James , fort de ses grands-pères poilus de 14-18, -anti-militaristes sachant de quoi ils parlaient,- se permet quelque ironie plus ou moins déplacée, sans vergogne .
« A Etienne-Noël Damilaville
26 juin [1762]
Il est certain que MM. Cramer ont envoyé l'Oriental 1 et il est probable qu'étant in forma libri 2 il aura été saisi . C'est ce que je réponds en hâte à la lettre du 21 de mon cher frère .
Je présume que l'infortunée veuve est arrivée ; qu'elle a eu le bonheur de voir M. d'Argental et qu'elle obtiendra justice .
Je supplie mon cher frère de m'envoyer le troisième tome de Racine fils contenant l'examen des tragédies de son illustre père . Ce volume est terminé par une dissertation de l'ami Pompignan .
La poste part . V. et T. vous embrassent .
Rousseau est à Yverdon en Suisse . »
1 Le Despotisme oriental ; voir lettre du 26 janvier 1762 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/01/17/nos-infames-ennemis-se-dechirent-les-uns-les-autres-c-est-a-5899929.html
2 En forme de livre .
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13/05/2017
ne rassemblez-vous pas quelques personnes dignes de vous entendre ? (si vous en trouvez, voilà le grand point )
... C'est là qu'est l'os pour le président qui doit choisir son gouvernement sans se charger de casseroles et vieux pots (de chambre ou à soupe, le contenu est finalement le même) .
Et vous êtes je l'espère assez armé pour n'avoir pas à dire "J’ai été bien attrapé" , et vous me semblez être suffisamment aguerri pour surmonter votre défiance " quand j’ai vu que la terre est couverte de gens qui ne méritent pas qu’on leur parle.", et malgré tout faire en sorte que la France ait son mot à dire à qui que ce soit . Il va être terriblement éprouvant d'avoir à faire face à certains individus qui ne doivent pas leurs places à des pratiques démocratiques . La diplomatie est un sacré morceau difficile à avaler, il va falloir montrer les dents et s'en servir .
« Au cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis
Aux Délices 26 juin [1762] 1
Vivent les lettres , vivent les arts , vivent ceux qui ont un peu de goût pour eux, et même un peu de passion . Monseigneur, plus je vieillis, plus je crois, Dieu me le pardonne, que je deviens sage ; car je ne connais plus que littérature et agriculture. Cela donne de la santé au corps et à l’âme ; et Dieu sait alors comme on rit de ses folies passées, et de toutes celles de nos confrères les humains . Je vous crois à présent dans votre retraite que vous embellissez ; et je m’imagine que Votre Éminence y est très éminente en réflexions solides, en amusements agréables, en supériorité de raison et de goût, en toutes choses dignes de votre esprit. Ne bâtissez-vous point ? n’avez-vous pas une bibliothèque ? ne rassemblez-vous pas quelques personnes dignes de vous entendre ? (si vous en trouvez, voilà le grand point ) . Il est bien rare de trouver des penseurs en province, et surtout des gens de goût. Je croyais autrefois, en lisant nos bons auteurs, que toute la nation avait de l’esprit, car, disais-je, tout le monde les lit ; donc toute la nation est formée par eux. J’ai été bien attrapé, quand j’ai vu que la terre est couverte de gens qui ne méritent pas qu’on leur parle.
C’est un grand malheur pour moi de parler de loin à Votre Éminence. Ma consolation est de vous consulter. Je vous conjure de juger sévèrement l’ouvrage que vous permettez que je vous envoie. Je voudrais bien faire de cette pièce quelque chose de bon. Je suis déjà sûr qu’elle forme un très beau spectacle. Je l’ai fait exécuter trois fois sur mon théâtre à Ferney , en vérité, rien n’était plus auguste . Mais une tragédie ne doit pas plaire seulement aux yeux . Je m’adresse à votre cœur et à vos oreilles . Aurium superbissimum judicium 2. Voyez surtout si vous êtes touché ; amusez-vous, je vous en supplie, à me dire mes fautes. Si la pièce est froide, la faute est irréparable . Mais si elle ne manque que par des détails, je vous promets d’être bien docile.
Recevez, monsieur, mon très tendre respect.
V. »
1 V* répond à une lettre du 4 juin 1762 , où Bernis écrivait notamment : « Vous pouvez mon cher confrère, m'adresser à Soissons l'ouvrage des six jours . Je compte arriver à Vic-sur-Aisne vers le 25 . La santé de ma nièce est rétablie . Mon âme agitée et déchirée commence à se calmer […] Je suis très aise que le roi ait repris pour son gentilhomme le sujet qui fait le plus d'honneur à son règne . Votre crédit à la cour m'intéresse et me divertit . […] Puisque vous faites cas de mon amitié […] envoyez-moi vos ouvrages ; je vous dirai mon sentiment, sans crainte de vous blesser, parce que vous savez que je vous aime et que je ne vous compare à aucun auteur vivant […] Je ne crois pas que la destruction des jésuites soit utile à la France . Il me semble qu'on aurait pu les bien gouverner sans les détruire . »
2 Cicéron , De oratore, XLIV, 150 . Le jugement des oreilles est le plus sévère .
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12/05/2017
Priez Dieu que j'aie assez de santé et de vie pour remplir tant de tâches
... Ce pourrait être l'invocation que fait notre nouveau président, si jamais il a la faiblesse de croire en Dieu, faute d'avoir celle de n'y pas croire . Quoi qu'il en soit, je souhaite également qu'il reste en bonne santé et capable de mener le pays .
« A Gabriel Cramer
[vers le 25 juin 1762]
La Suite du Menteur m'ennuie horriblement . Je vous prie de m'envoyer du Pompée et du Shakespear .
J'ai reçu les dernières mémoires de Russie . Priez Dieu que j'aie assez de santé et de vie pour remplir tant de tâches . »
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Il n’y a point de nation qui ne s’empressât à vous témoigner l’estime qu’on a pour votre personne
... M. Macron, hormis toutes celles qui ont la haine de la démocratie, des droits de l'Homme ; avec mention spéciale pour Israël qui vient d'entrer de façon remarquable dans cette catégorie détestable en muselant la presse télévisée, alors à quand les autodafés de triste mémoire ? Quand je pense qu'ils sont assez bornés pour censurer la représentation de la Schtroumpfette au nom de leurs croyances religieuses dans le même temps qu'ils achètent et vendent des armes, j'ai une furieuse envie de sortir la machine à baffes . Belle ambiance pour accueillir l'Eurovision .
Oh ! cachez ce sein que je ne saurai voir !
Oh ! oui ! Schtroupf à lunettes que tu es le plus mieux beau !
« A Ivan Ivanovitch Schouvalov
25 juin 1762, aux Délices 1
Monsieur,
M. le prince de Galitzin a eu la bonté de me faire tenir le paquet contenant les chapitres du second tome de Pierre-le-Grand, accompagné de vos judicieuses remarques. Soyez bien persuadé que je me conformerai en tout à vos idées, et que j’aurai la plus grande attention à ne vous jamais compromettre. L’ouvrage ne pourra paraître que dans l’année 1763, parce que les arrangements pris avec le public pour l’édition de Pierre Corneille ne souffrent aucun délai.
J’eus l’honneur de répondre,2 il y a près d’un mois, par duplicata, aux ordres que vous me donnâtes touchant M. de Soltikof. Je vous mandai qu’on avait reçu de ses lettres datées de Hambourg, au mois de mars. Il notifiait par cette lettre qu’il retournait en Russie, et je me flattais, comme je me flatte encore, que ce jeune homme est auprès de vous, aussi digne de vos bontés, que je l’en ai vu pénétré. Pour moi, je n’ai point de ses nouvelles ; et j’en ai été d’autant plus affligé, que nous le regardions dans notre maison comme notre fils.
Ce que vous me dites, monsieur, dans votre lettre du 1er mai, me fait concevoir l’espérance de vous voir. Il est naturel de faire voyager monsieur votre neveu 3, à qui vous tenez lieu de père , vous voyageriez avec lui. Il n’y a point de nation qui ne s’empressât à vous témoigner l’estime qu’on a pour votre personne. Le mécène de la Russie sera partout reçu comme l’eût été le Mécène de Rome.
N.B.-- J'ajoute que j'ai toujours la lettre cachetée en billet que vous m'avez envoyée pour M. de Soltikoff et que j'aurai l'honneur de vous envoyer à votre première réquisition .
J'ai eu l'honneur de vous écrire par un négociant suisse qui doit actuellement vous avoir remis ma lettre . 4
Je serai toute ma vie avec le plus tendre respect,
monsieur,
de Votre Excellence
le très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire 5.»
1 L'édition Lettres inédites , 1818, donne une version incomplète .
2 Voir lettre du 4 juin 1762 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/04/21/1-5935292.html
3 Andreï Schouvalov qui adressera plus tard une lettre à V* .
4 Depuis N .B. passage manquant dans les éditions .
5 La fin depuis monsieur est remplacée par etc. dans les éditions .
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11/05/2017
Tout ce qu’on doit faire, à mon avis, c’est de remontrer fortement qu’il est de son intérêt et de son honneur d’employer utilement un homme qui a été quinze ans utile ; et je suis persuadé que par cette voie on pourra obtenir un poste avantageux
... On croirait entendre Manuel Valls qui, faute d'un vrai métier tient à vivre de la politique, et fait ses manoeuvres d'approche auprès de notre président . "Utile quinze ans " : laissez-moi rire, quinze mois semblent suffisants pour faire le compte . Combien sont-ils ceux qui font leur cour au mouvement En Marche pour se re/caser ?
Pas de passe-droits en tout cas !
On n'est pas loin de la réalité ...
« A Etienne-Noël Damilaville
Le 25 juin [1762]
Les frères des Délices ont reçu les lettres du 19 Juin de leur cher frère. Ils cherchent le Contrat social . Ce petit livre a été brûlé à Genève dans le même bûcher que le fade roman d’Émile ; et J.-J. a été décrété de prise de corps comme à Paris. Ce Contrat social ou insocial n’est remarquable que par quelques injures dites grossièrement aux rois, par le citoyen du bourg de Genève, et par quatre pages insipides contre la religion chrétienne. Ces quatre pages ne sont que des centons 1 de Bayle. Ce n’était pas la peine d’être plagiaire. L’orgueilleux Jean-Jacques est à Amsterdam 2, où l’on fait plus de cas d’une cargaison de poivre que de ses paradoxes.
L’affaire de mon frère 3 m’intéresse bien davantage . Mais si monsieur le contrôleur-général a promis à un ancien ami, personne ne pourra s’y opposer, ni être bien reçu à le solliciter. Tout ce qu’on doit faire, à mon avis, c’est de remontrer fortement qu’il est de son intérêt et de son honneur d’employer utilement un homme qui a été quinze ans utile ; et je suis persuadé que par cette voie on pourra obtenir un poste avantageux.
Je suis toujours en peine d’un Meslier envoyé à mon frère pour le marquis d’Argence, en son château de Dirac, près d’Angoulême . Je prie mon frère de m’en donner des nouvelles. Je répète que le Despotisme oriental 4 pourrait bien avoir été pincé, pour avoir été indiscrètement envoyé en forme de livre.
La Mort de Socrate 5 est un beau sujet dans une république où l’on peut mettre sur le théâtre l’injustice, l’ignorance, la sottise, et la cruauté des juges. Je souhaite que ce sujet réussisse en France.
Voulez-vous des Meslier et autres drogues ? j’en pourrai découvrir dans les greniers du pays. »
2 Faux bruit, il est à Yverdon .
3 L'avancement de Damilaville .
4 Voir lettre du 26 janvier 1762 à Damilaville : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/01/17/nos-infames-ennemis-se-dechirent-les-uns-les-autres-c-est-a-5899929.html
5 Tragédie de Sauvigny, jouée l'année suivante .
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10/05/2017
Ah ! quel plaisir pour des âmes comme les vôtres, quand vous aurez retiré de l’abîme une famille entière ! Il ne vous en coûtera que de parler
...
«A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grace Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
25 juin 1762 1
Mes divins anges, Jean-Jacques est un fou à lier, qui a manqué à tous ses amis, et qui n’avait pas encore manqué à madame de Luxembourg 2. S’il s’était contenté d’attaquer l’infâme, il aurait trouvé partout des défenseurs, car l’infâme est bien décriée. Il a trouvé le secret d’offenser le gouvernement de la bourgade de Genève, en se tuant de l’exalter. On a brûlé ses rêveries dans la bourgade, et on l’a décrété de prise de corps comme à Paris ; heureusement pour lui, son petit corps est difficile à prendre. Il est, dit-on, à Amsterdam 3. Je suis fâché de tout cela. Eh ! que deviendra la philosophie ? Mes divins anges, ces messieurs de la poste sont plus rétifs que leurs chevaux. On va donc jouer Socrate ; Dieu veuille que Socrate ne soit pas aussi froid que sa ciguë !4
Verra-t-on Henri IV 5 à la comédie, ou se contentera-t-on de le voir sur le pont Neuf ?
Le Droit du Seigneur est-il oublié ? C’est pourtant un beau droit ; et il y avait une drôle de dédicace 6 pour M. de Choiseul.
J’ai accablé mes anges d’importunités et de mémoires pour des Suisses . Je leur en demande bien pardon.
Mais je les conjure plus que jamais de protéger de toutes leurs ailes la veuve du roué et la mère du pendu. Comptez que ces gens-là sont innocents comme vous et moi . Je ne doute pas que la veuve infortunée ne soit venue vous implorer ! Ah ! quel plaisir pour des âmes comme les vôtres, quand vous aurez retiré de l’abîme une famille entière ! Il ne vous en coûtera que de parler , vous serez comme les enchanteurs qui faisaient fuir les démons avec quatre mots.
Mes anges, c’est une étrange pièce que cette Zelmire 7, et le parterre est un étrange parterre.
Est-il vrai que M. le duc et madame la duchesse de Choiseul étaient en grande loge au triomphe de Palissot 8 ? et que ce Palissot avait donné à Bellecour un discours à prononcer quand on demanderait l’auteur, l’auteur, l’auteur ?
Et que dites-vous de cet autre Palissot de Fleury, qui crie 9 tant contre la tolérance 10, et qui dit que Jean-Jacques écrit contre l’existence de la religion chrétienne ? Quel est le plus fin de Jean ou d’Omer ?
Ah ! quel siècle, quel siècle ! »
1 Le manuscrit olographe est passé à la vente Dubrunfaut , le 22 décembre 1884 .
2 Elle avait protégé la publication de l'Emile .
3 Il était en fait à Yverdon .
4 Allusion à La Mort de Socrate, d'Edmée-Louis Billardon de Sauvigny, représentée le 9 mai 1762 .
5 La partie de chasse, de Collé .
6 On n'a pas cette dédicace qui ne fut jamais publiée, mais V* put s'en inspirer pour écrire celle des Scythes en 1767 .
7 Par du Belloy .
8 Le Rival par ressemblance ou les Méprises, (aussi connues sous le titre des Ménechmes) comédie en cinq actes, jouée le 7 juin 1762 .
9 Dans son réquisitoire contre l'Emile du 9 juin 1762 .
10 Dans la bouche de certains théologiens, tolérance était un terme péjoratif, comme dans l’accusation formulée par Rousseau dans l'Emile : « Que seraient, d'ailleurs, des sujets élevés dans de pareilles maximes, sinon des hommes préoccupés du scepticisme et de la tolérance?[...] »(Viridet, p. 6 )
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