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02/11/2017

Et qu'il lui dit d'injures qui ne prouvent rien !

... Ou plutôt si, elles prouvent la bêtise de l'insulteur . Oui, M. Wauquiez, ce n'est pas en insultant le président que vous aurez l'estime du peuple ; vous vous ridiculisez par vos outances mélenchonesques et lepenniques . Gare au retour de flamme , vous n'y échapperez pas, les LR sont loin d'être bienfaisants ! Quant à devenir calife à la place du calife, mon cher Iznogoud bis, vous rêvez !

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« Au ministre Paul-Claude Moultou

à Genève

25è décembre 1762 1

Je vous ai une grande obligation, monsieur, des lumières que vous répandez sur le chaos informe que vous savez . Et le public vous en aurait une plus grande si vous vouliez travailler sur ce sujet qui est la cause de tous les hommes . J’aurai l'honneur de vous renvoyer les livres que vous avez bien voulu me prêter . Doduel 2 me paraît avoir bien raison et le compilateur Ruinant 3 avec ses actes sincères est sincèrement un imbécile . Pour Simon 4, quel fatras ! et comme il se défend mal contre Leclerc 5! Et qu'il lui dit d'injures qui ne prouvent rien !

Continuez le grand et bel ouvrage que vous avez entrepris 6. Votre philosophie sera souvent aux prises avec les égards pour les opinions reçues, incedis per ignes suppositos cineri doloso 7. Mais marchez hardiment sur ce feu . Vous ne vous brûlerez pas . Qu'avez-vous à craindre dans un siècle philosophique à qui vous direz la vérité ? Vous vous comblerez de gloire ; et si quelque pédant murmure, ce sera l'esclave derrière le char du triomphateur . Vous avez d'ailleurs un grand avantage . Vous écrivez avec clarté et avec éloquence . Vous embellirez tout ce que vous toucherez . Les discussions les plus épineuses deviendront intéressantes entre vos mains . J’ai un désir extrême de voir quelque chose de votre ouvrage, et un plus grand de vous revoir . Tout ce qui était à Ferney a été charmé de vous . Ne pourriez-vous pas nous accorder encore la même faveur ? Soyez persuadé de ma respectueuse estime , et permettez-moi d'y joindre l'amitié .

V. »

1 L'édition Georges Méautis « Un lettre inédite de Voltaire à Moultou », dans la Revue d'histoire littéraire y est peu exacte .

2 Comme V* cite ensuite Ruinart, l'ouvrage dont il parle ici est Dissertationes Cyprianicae, 1684 , d'Henricus Dodwellus [Henri Dodwell]

3 Theodoricus [Thierry] Ruinart, Acta primorum martyrum sincera et selecta […] [His] praemittitur praefatio generalis in qua refellitur dissertatio XI cyprianica Henrici Dodwelli de paucitate martyrum, 1689 ; c'est l'édition originale . V* avait en sa possession la traduction française, Les véritables actes des martyrs, traduits par Jean-Baptiste Drouet de Maupertuy, 1708 .

4 L'Histoire critique du Vieux Testament, dont l'édition de Paris, 1678 fut supprimée puis rééditée à Amsterdam en 1680, puis à Rotterdam en 1685 ; V* avait cette dernière édition .

5 Jean Leclerc à la suite des travaux de Richard Simon avait publié les Sentiments de quelques théologiens de Hollande sur l’Histoire critique du Vieux Testament composée par le père Richard Simon, 1685 ; cet ouvrage fut suivi d'une Réponse au livre intitulé Sentiments de quelques théologiens de Hollande, 1686 , une autre édition , de Richard Simon, provoqua à son tour une Défense des sentiments de quelques théologiens, 1686 . Il s'ensuivit une foule d'écrits divers de moindre importance .

6 Moultou travaillait à une histoire de l’Église qui ne fut jamais publiée .

7 Tu t'avances à travers des feux cachés sous une cendre trompeuse ; Horace, odes, II, i, 7-8.

01/11/2017

Il faudra bien qu'elle triomphe

... La langue française si malmenée de nos jours .

http://www.lepoint.fr/societe/on-a-decrete-qu-il-ne-falla...

 

ali et lola.JPG

 

 

 

« A Philippe Debrus

derrière le Rhône

J'envoie à monsieur Debrus ce paquet de factums 1 avec une lettre de Mme Calas . Ce mémoire fait un grand effet sur le public . Ceux de MM. Mariette et Beaumont n'en font pas moins sur l'esprit des juges .

Les demoiselles Calas ne sont point encore relâchées 2 malgré la promesse de M. de Saint-Florentin . Je n'en suis fâché que pour la mère . Il faudra bien qu'elle triomphe, et alors ses filles sortiront de leur prison par une belle porte .

Mille compliments à MM. de Végobre 3.

V.

23 [décembre 1762]4 »

1 C'est assurément le Mémoire pour Donat, Pierre et Louis Calas, signé Loyseau de Mauléon : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10406485.r=Affaire%20Calas&rk=236052;4

2 Elles avaient reçu la permission de sortir du couvent le 8 décembre 1762, mais V* n'en était peut être pas informé .

3 Charles Manoël de Végobre , avocat à Genève [voir page 455 : https://books.google.fr/books?id=0nnxGEXYcR0C&pg=PA45... ]et son cousin François-Aymar de Manoël de Nogaret, avocat [voir : https://gw.geneanet.org/carnac?lang=fr&n=manoel+de+nogaret&nz=maurin&ocz=3&p=francois+aymar&pz=guillaume ]

4  Manuscrit olographe avec endos « 1763-1764 » et d'après le catalogue B. M. vers le 10 décembre 1762 ; l'édition Lettres inédites date entre le 17 octobre et le 25 décembre 1762 . Elle est ici datée d'après l'identification des « factums » .

31/10/2017

je ne vois pas comment on pourrait supposer que des Anglais (qui se piquent aujourd’hui d’être une nation généreuse) pussent faire une telle proposition

...http://tempsreel.nouvelobs.com/brexit/20160609.OBS2248/br...

Le doute pouvait subsister au jour de parution de cet article, mais désormais le Brexit prononcé relativise la "générosité" britannique .

 Dans la jungle de Calais, des migrants passent devant une inscription: "Amenez l'amour, arrêtez la guerre, merci. Nous voulons juste aller en Angleterre, s'il vous plaît".

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol , comte d'Argental

et à

Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental

A Ferney 23 décembre 1762

Je ne peux rien ajouter, mes favorables anges, à tout ce que je vous ai dit sur le futur, sinon que je suis content de lui de plus en plus. Les bons caractères sont, dit-on, comme les bons ouvrages , on en est moins frappé d’abord qu’on ne les goûte à la longue ; mais comme il n’a rien, et que de longtemps il n’aura rien, il est difficile de le marier sans la protection de M. le duc de Praslin ; et c’est sur quoi nous attendons vos ordres.

En attendant, il faut que je vous parle de mademoiselle d’Épinay ou de l’Épinay 1 ; ce n’est pas pour la marier. M. le maréchal de Richelieu paraît avoir usé de ses droits de premier gentilhomme de la chambre avec cette infante . Il veut la payer en partie par les rôles qu’avait mademoiselle Gaussin dans les pièces de votre serviteur . Il me demande une déclaration en faveur de la demoiselle, et même au détriment de l’infante Hus. Dites-moi, mes souverains, ce que je dois faire. Jamais je n’ai été moins au fait du tripot, et moins en état d’y travailler. Il faut finir mes tâches prosaïques, et attendre l’inspiration. Je crois que, s’il arrivait malheur aux pièces nouvelles, les comédiens pourraient trouver quelque ressource dans le Droit du Seigneur et dans Mariamne, telle qu’elle est ; car je vous avoue que je trouve très bon que la Salome dise à Mariamne qu’elle ne la regarde plus que comme une rivale 2. C’est précisément cette rivalité dont il s’agit, c’est de quoi Salomé est piquée ; et une femme à qui on joue ce tour dit volontiers à son adverse partie ce qu’elle a sur le cœur.

A l’égard de Zulime, pourquoi l’imprimer, si elle ne peut rester au théâtre ? et il me semble qu’elle ne peut y rester si on ne laisse la fin telle que je l’envoyai, et telle que nous l’avons jouée sur le théâtre de Ferney ? Vous m’avouerez qu’il est dur pour un pauvre auteur qu’on change malgré lui ce qu’il croit avoir bien fait. Il peut se tromper, cela n’arrive que trop souvent ; mais vous savez qu’il n’en est pas moins sensible, et surtout quand il a vu l’effet heureux des choses qu’on veut rayer dans son ouvrage, et qu’on y substitue des corrections dont il est mécontent, il a quelque droit d’être affligé.

Quant au duc de Foix rechangé en un autre personnage 3, n’est-ce pas un peu trop d’inconstance ? Souffrira-t-on plus aujourd’hui une méchante action dans un prince du sang qu’on ne la supporta autrefois ? n’y a-t-il pas des choses qu’il faut placer dans des temps éloignés, et qui révoltent quand elles sont présentées dans des temps éloignés, et qui révoltent quand elles sont présentées dans des temps plus récents ? ne vaut-il pas mieux mettre une proposition sanguinaire et barbare dans la bouche des Maures que dans celle des Anglais ?  Ce sont les Maures qui demandent le sang du héros de la pièce ; ce sont eux qui exigent qu’un prince français leur sacrifie son frère. En vérité, je ne vois pas comment on pourrait supposer que des Anglais (qui se piquent aujourd’hui d’être une nation généreuse) pussent faire une telle proposition à un prince de la race qui est à présent sur le trône. Assurément le moment n’est pas propre ; ce n’est pas le temps d’insulter les Anglais. Je crois que nos princes du sang et le duc de Bethford seraient également indignés, et que le public le serait comme eux.

Si cette idée insoutenable est tombée dans la tête de Lekain, vous lui ferez comprendre sans doute à quel excès il se trompe. Cela lui arrive bien souvent. Je confierai volontiers des rôles aux Lekain et aux Clairon, mais je ne les consulterai jamais.

Croyez-moi, encore une fois, qu’ils jouent le Droit du Seigneur et Mariamne, s’ils n’ont rien de nouveau ce carême. Je tâche d’oublier Olympie, afin d’en mieux juger, et de vous l’envoyer plus digne de vous. J’ai presque achevé l’Histoire générale, que j’ai conduite jusqu’à la paix pour ce qui regarde les événements politiques, et jusqu’à l’arrêt singulier du parlement contre l’Encyclopédie pour ce qui concerne l’histoire de l’esprit humain. On finit d’imprimer Pierre-le-Grand. Je serai bientôt libre, et je me rendrai au tripot ; car, entre nous, je l’aime autant que vous l’aimez.

Puissé-je, en attendant, faire un épithalame ! mais cela dépend de M. le duc de Praslin. Voilà bientôt ce qu’on appelle le jour de l’an . Je souhaite à mes anges toutes les félicités terrestres , car, pour les célestes n’y comptons pas.

V. »

1 Mlle de l'Épinay est plus connue sous le nom de Mme Molé (1740-1782) . Pierrette-Claudine-Hélène Pinet avait fait ses débuts le 21 janvier 1761, et fut reçue le 29 janvier 1763 . elle épousa le 10 janvier 1769 le fameux acteur François-René Molé . Si ce que dit V* est vrai, le véritable père de sa fille Elisabeth-Félicité, née le 23 juillet 1760, peut avoir été Richelieu .Voir Dictionnaire des comédiens, de Lyonnet ; voir : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2137871/f442.image

et voir : https://www.comedie-francaise.fr/fr/artiste/mlle-mole

et : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2137871/f440.image

2 Hérode et Mariamne, II, 2 : « Tremblez imprudente rivale ! » ; http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/VOLTAIRE_MARIAMNE.xml#A2

3 Rebaptisé en duc de Vendôme .

30/10/2017

quand voulez-vous Don Sanche d'Aragon, triste pièce

... mais pas autant que celle jouée par Carlos Puigdemont, mi-apprenti sorcier, mi-prétentieux calife .

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Photo prémonitoire ? déjà derrière les barreaux !

 

 

« A Gabriel Cramer

[vers le 20 décembre 1762]1

Caro Gabrielé m'a oublié . Il m'avait promis la première feuille des Éclaircissements historiques 2 auxquels il y a des choses importantes à ajouter . Je renverrai les deux feuilles à la fois, quand voulez-vous Don Sanche d'Aragon, triste pièce de Pierre ? »

1 Passé à la vente Piot à Paris le 20 juin 1890, collection Portalis .

29/10/2017

vous voyagerez chez les nations étrangères avec plus de connaissance et de goût que vous n’en trouverez peut-être dans la plupart des pays que vous verrez

... monsieur le président, -soit dit sans vouloir vexer quelque nation que ce soit,- vous en verrez des vertes et des pas mures, et comme disait Shakespeare "il y a quelque chose de pourri" dans un trop grand nombre de pays . Vaille que vaille, il faudra y passer, diplomatie oblige .

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Je n'en pense pas moins !

 

 

« A Ivan Ivanovitch Schouvalov

19è décembre 1762 , au château de Ferney

Enfin donc, monsieur, j’aurai la consolation de ne point mourir sans avoir eu l’honneur de vous voir. J’étais fort malade quand j’ai reçu par M. le prince de Galitzin, les douces espérances que vous m’avez données 1. Je vous ai déjà dit, je crois, du moins j’ai dû vous dire, que vous êtes, pour les arts de l’esprit et de l’agrément, ce que Pierre-le-Grand a été pour la police de son empire : la différence sera que vous voyagerez chez les nations étrangères avec plus de connaissance et de goût que vous n’en trouverez peut-être dans la plupart des pays que vous verrez. Je me flatte, monsieur, que vous aurez la bonté de m’informer du temps de votre départ. Vous passerez sans doute par l’Allemagne et par Genève pour aller en France . Vous verrez tantôt des cours brillantes, et tantôt des ermitages rustiques. Je suis dans le dernier cas . Vous ne verrez en moi qu’un philosophe champêtre , vous passerez de la magnificence à la simplicité, mais songez que c’est dans cette simplicité champêtre que se trouvent la vérité et l’effusion du cœur ; la vanité vous donnera ailleurs des fêtes , mais la cordialité vous fera les honneurs de Ferney et des Délices. Si vous venez en hiver, vous trouverez autant de neige que chez vous ; si vous venez au printemps, vous trouverez des fleurs.

Comme je suis précisément entre la France et l’Allemagne, je me flatte d’avoir l’honneur de vous voir à votre passage et à votre retour. Ce seront deux époques bien agréables dans ma vie. Cette espérance adoucit tous les maux auxquels la nature me livre ; je les souffre patiemment, et je vous désire ardemment. Votre Excellence doit être bien persuadée des tendres et respectueux sentiments de votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Lettre de Schouvalov du 29 octobre 1762 : « […] vous prenez trop de part à ce qui me regarde pour que je ne vous avertisse que j'ai pris le parti de faire un voyage . Vos sages conseils ont beaucoup contribué à ma résolution . Jugez de ma satisfaction lorsque je me représente d’avance de vous voir  […] . Je dois vous dire, monsieur, que depuis l'époque fatale pour moi [il était le favori de l'impératrice Elisabeth, décédée le 5 janvier 1762], je ne suis plus le même, je cherche vainement un bonheur, dont mon cœur ne connait plus ni le choix ni l'effet . Vous me servirez d'oracle . »

28/10/2017

on vous aura l'obligation d'avoir fait rendre justice à l'innocence, et de réprimer le fanatisme

... Qui sera le Pierre Mariette du XXIè siècle ? ou qui seront-ils/elles ?

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Oups ! pardon . Erreur de casting . Défaut de mise au poing !

 

 

« A Pierre Mariette

19è décembre 1762, au château de Ferney

J'espère, monsieur, que le procès des Calas va bientôt commencer, et qu'on vous aura l'obligation d'avoir fait rendre justice à l'innocence, et de réprimer le fanatisme . En attendant, je vous supplie de vouloir bien donner vos soins à faire expédier au conseil, l'approbation, et la permission qu'on dit nécessaires pour valider l'échange que nous venons de faire avec l’Église de la terre où nous demeurons . J'ai donné cette terre à ma nièce, c'est en son nom que l'on agit, et je crois qu'il n'est question ici que d'une affaire de forme . Mais s'il faut un peu de protection pour l'accélérer, je vous supplie de me mander à qui il faut que je m'adresse .

J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

C’est une belle époque, monsieur, dans les courtes archives de la raison humaine, que votre empressement généreux et celui de vos confrères à protéger l’innocence opprimée par le fanatisme

... Mais à quel ministre, homme d'Etat, avocat ou homme de loi pourrais-je faire ce compliment ? Je ne sais . Dans un avenir que je souhaite proche, peut-être ?

 Aphorismes

Pour l'instant nous n'avons qu'une bien modeste défense .

 

 

« A Jean-Baptiste-Jacques-Elie de Beaumont

19è décembre 1762, au château de Ferney

C’est une belle époque, monsieur, dans les courtes archives de la raison humaine, que votre empressement généreux et celui de vos confrères à protéger l’innocence opprimée par le fanatisme. Personne ne s’est plus signalé que vous ; non seulement vous êtes le premier qui ayez écrit en faveur des Calas, mais votre mémoire étant signé de quatorze avocats, devient une espèce de jugement authentique dont l’arrêt du conseil ne pourra guère s’écarter. M. Mariette a travaillé judiciairement pour le conseil, et M. Loyseau, en s’exerçant sur la même matière, rend un nouveau témoignage à la bonté de la cause et à votre générosité. Tout ce que j’ai lu de vous me rend très précieux tout ce que vous voudrez bien m’envoyer. Vous joignez la philosophie à la jurisprudence, et vous ne plaiderez jamais que pour la raison.

Je suis enchanté que vous soyez lié avec M. de Cideville . Son ancienne amitié pour moi me donnera de nouveaux droits sur la vôtre. Je présente mes respects à madame de Beaumont, et je vous jure que je vous donne toujours la préférence sur les autres de Beaumont 1, fussent-ils papes.

Votre très humble et très obéissant serviteur.

V. »



1 On ne connait pas de pape Baumont ou Belmonte, donc V* doit penser à l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_de_Beaumont )