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17/10/2014

je me moque de tous ces faquins-là

... A juste raison !

 faquins.jpg

 Et quand je vois un gosse comme ça, j'imagine facilement l'éducation (si j'ose dire) de ses  parents et je crains le pire . Encore un hooligan à venir .

 

« A Gabriel Cramer

[septembre-octobre 1759]

Je ne sais ce que c'est que cette Bertiade, mais j'en voudrais un exemplaire pour l'envoyer à Luc 1. Au reste je me moque de tous ces faquins-là , j'entends les Berthier, et j'aime les Gabriel . »

1 Frédéric II, ainsi surnommé par V*.

 

16/10/2014

un ridicule in-folio est bien ennuyeux

... Et une pièce de l'inestimable BHL, Hôtel Europe, conduit infailliblement à la faillite et à la mort cérébrale .

Amis de l'hôpital Sainte Anne, vous seriez comblés car, je cite :"le texte se défait, se détricote, se désarticule, part illusoirement en tous sens, et laisse affleurer, surtout vers la fin, des bouffées délirantes" ! "Surtout vers la fin" laisse entendre que c'est dès le début que les choses partent en sucette .

Jacques Veber, seul, sauve le texte et les applaudissements auront beau-faire, l'auteur est et ne reste qu'un m'as-tu-vu .

Fallait-il  attendre mieux du philosophe auto-proclamé ? Non ! Ou alors il faut croire aux miracles .

bhl ça suffit.jpg

 Quand la coupe est pleine, ...

 

« A Gabriel Cramer

[septembre-octobre 1759]

Je vous en prie mon cher monsieur, de vouloir bien rapporter le manuscrit que vous savez quand vous viendrez nous voir . On presse beaucoup en Russie pour votre histoire du czar . Je vous prie de vouloir bien dépêcher les cartons et les reliures .

Je vous renvoie votre Sanchez 1 dont je n'ai plus à faire grâce à Dieu, car un ridicule in-folio est bien ennuyeux . »

 

 

 

Je compte sur votre amitié, sur votre discrétion, et sur les imparfaits en oi

... M'oyez-vous ?

 

 

 

« A Gabriel Cramer

[septembre-octobre 1759]

Vous m'avez promis, mon cher Gabriel, une Bertiade . Je compte sur votre amitié, sur votre discrétion, et sur les imparfaits en oi, et non en ai,1 et si quid novi, scribe . »

1 On sait que les formes d'imparfait en -ai imposées par V* à son imprimeur depuis 1752 étaient à l'époque inhabituelles et trahissaient la « fabrique » de V*, l'intention de l'écrivain est ici évidente de se dissimuler .

Il n'appartient qu'à Dieu de différer parce qu'il est éternel

... Et beaucoup qui se croient des dieux (parce qu'on les a élus) nous prouvent quotidiennement qu'ils ne le sont pas , même en rêve .

 

 

 

« A François Tronchin

conseiller d’État

[vers le 30 septembre 1759]

Maître Matey a signé son marché selon vos ordres, mon cher ami . C'est à vous à signer le double qu'il doit vous porter . Je vous demande en grâce de lui recommander célérité . A mon âge on n'a pas de temps à perdre . Et celui qui dit ne remets pas à demain ce que tu peux aujourd'hui, était un digne homme . Il n'appartient qu'à Dieu de différer parce qu'il est éternel . »

tout sera réglé aujourd’hui

... May be !

 

 

 

« A François Tronchin

[vers le 30 septembre 1759]

Monsieur Tronchin est supplié de vouloir bien faire dire à quelle heure il aura la bonté de se trouver aux Délices afin qu'on reçoive ses derniers ordres pour la muraille . S'il veut bien faire venir maître Matey, tout sera réglé aujourd’hui . »

 

15/10/2014

Cependant j'en passerai par tout ce que vous ordonnerez

... N'empêche que c'est moi qui ai raison ! pourrait affirmer Iana Jdanova ,femen , "tueuse" de la statue de cire de Poutine condamnée à 1500€ d'amende pour exhibition et dégradation et 3004€ de réparation du préjudice matériel . Pour autant que je sache, le dit Poutine, -le vrai-, s'en contrefiche et ne demande pas à ce que la statue de Iana soit réalisée .

 

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« A François Tronchin

conseiller d’État

[vers le 30 septembre 1759]

J'ai oublié de vous dire mon cher confrère qu'il faut un petit pont sous le cledar pour joindre l'avenue au grand chemin .

On ne trouve pas que dix pieds et demi soient assez haut . Il en faut onze au moins . Si nous faisions un parapet cela irait à quatorze ou quinze 1, et c'est alors qu'avec le remuement des terres et celles qu’il faudrait apporter d'ailleurs le tout irait au moins à mille écus . Je vous propose le marché le moins coûteux . Si vous croyez pouvoir donner 25 louis je me charge de faire quelque chose d'assez beau . Si vous aimez mieux ma dernière proposition, c'est-à-dire que la pierre ne vous coûte que le transport, et que nous achetions la chaux en commun, je suis encore prêt .

Il faut encore considérer que ce qui est en face de la maison de la Brandille demande un mur plus élevé et que le berceau doit être au niveau des allées d'ormes . Cela est indispensable . Il paraît nécessaire que la muraille en cet endroit fasse cet effet à peu près :

croquis volti 30 septembre 1759.jpg

 

Voilà des objets qui n'ont point été compris dans le plan de maître Matey .

Tout notre embarras vient de ce que votre chambre n'a voulu élever qu'un mur de sept pieds sous une terrasse de 12 à quatorze pieds d'élévation, et que Mirani a non seulement détruit mes haies , mais a emporté une grande partie de ma terre .

Plus j'y pense plus je crois que monsieur votre frère devrait donner 25 louis et me laisser faire . Cependant j'en passerai par tout ce que vous ordonnerez . »

1 Ou quinze est ajouté entre les lignes .

 

il dit qu'il ne peut commencer que dans trois semaines

... Ou à la saint Glinglin !

Air connu !

 http://www.youtube.com/watch?v=Xc4clamNv2A

 st glinglin.jpg

 

« A François Tronchin

conseiller d’État

rue des Chaudronniers

[vers le 30 septembre 1759]

Il n'y aura pas cinquante toises en tout . La partie d'en haut sera de 18 pouces, la partie du cledar au pré Laurent de deux pieds en bas, 18 pouces en haut . Mais il dit qu'il ne peut commencer que dans trois semaines .

Le tout irait à environ 50 louis . Je pourrais trouver un meilleur marché . Il m'en coûtera 25 louis pour le remuement des terres .

Si monsieur Tronchin veut payer 600 livres de France, je me charge de tout . »