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21/05/2021

Je présente mon respect à l’illustre personne digne d’être la femme de M. de B*

... Ne jamais oublier que Voltaire est sans doute le premier féministe reconnu .

 

 

« A Jean-Baptiste-Jacques Elie de beaumont

3è février 1766

Les Sirven arrivent dans le moment, avec réponse à tout. Je crois ne pouvoir mieux faire que de ne pas différer à vous envoyer le paquet . Je l’adresse, par la poste, à M. Héron, premier commis de la chancellerie et des finances, et je vous fais parvenir cette lettre par mon cher et vertueux ami M. Damilaville, afin que s’il arrive malheur à l’un de ces paquets, l’autre puisse y remédier.

Je présente mon respect à l’illustre personne digne d’être la femme de M. de Beaumont.1 »

20/05/2021

Il est allé voir à Lausanne son père, qui se meurt d’une maladie contagieuse qui désole notre pauvre pays. Il risque beaucoup dans ce voyage, mais je ne puis empêcher un fils d’aller prendre soin de la vie de son père

... Combien d'entre nous ont-ils eu ce même souci lancinant en subissant le confinement édicté par la cellule de crise ? Protéger les plus fragiles, bien sûr, mais n'être pas capables d'en assurer les moyens en gardant des relations en tête-à-tête, désespérant ! Comme il est touchant ce Voltaire qui s'inquiète .

https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_470/public/assets/images/couv1538bd.jpg?itok=3ipy4iZf

Mieux ? ou aussi bien que l'ouverture des bistrots ?

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

2 février 1766 1

Mon cher ami, me voilà bien embarrassé. Je n’ai point Wagnière. Il est allé voir à Lausanne son père, qui se meurt 2 d’une maladie contagieuse qui désole notre pauvre pays. Il risque beaucoup dans ce voyage. J’en suis très-inquiet, mais je ne puis empêcher un fils d’aller prendre soin de la vie de son père. Voici des papiers très importants sur l’affaire de Sirven, pour le généreux M. de Beaumont. Je n’ai actuellement ni le temps ni la force de lui écrire. Je vous supplie de lui dire à quel point va mon enthousiasme pour lui ; c’est précisément le même que je me sens pour vous. »

1 Copie contemporaine de Darmstadt B. qui donne par erreur 26 février 1766 et pas de destinataire .

2 Les archives cantonales vaudoises de Lausanne enregistreront l'enterrement de Jean-Marc Vuagnières du 26 février 1766 au cimetière Saint-François .

19/05/2021

Depuis les grenouilles et les rats, qui prièrent Jupiter de venir les accommoder , il ne s’est vu rien de semblable

... Qui sera Jupiter entre Palestiniens et Israëliens ?

combat des rats et des grenouilles - l'air du temps de / l'encre des fées

http://remacle.org/bloodwolf/poetes/falc/homere/batra.htm

 

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

2 février 1766 1

Mon cher frère, il y a deux hommes attendris et hors d’eux-mêmes : c’est Sirven et moi. Vous trouverez ici mes remerciements au généreux M. de Beaumont 2; je vous prie de les lui faire passer. Je renverrai incessamment son mémoire. Je commence à espérer beaucoup. Il me paraît bien difficile qu’on résiste à des faits si avérés, à de si bons raisonnements, et à tant d’éloquence.

M. Bastard, premier président du parlement de Toulouse, que sa compagnie tient toujours exilé à Paris, pourra nous servir bien utilement. Je ne vous dis rien du factum ; vous verrez exactement ce que j’en pense dans la lettre que j’écris à l’auteur. Je vous enverrai le billet de Merlin dès que je serai sorti de mon lit, où je suis, et que j’aurai fouillé dans mes paperasses.

Mes voisins les Genevois sont toujours très tranquilles. On n’a pas voulu me croire. J’assurai toujours qu’il n’y aurait pas la moindre ombre de tumulte. Il est plaisant de se donner la peine d’envoyer des ambassadeurs, parce que dans une petite ville fort au-dessous d’Orléans et de Tours, il y a deux avis différents. Depuis les grenouilles et les rats, qui prièrent Jupiter de venir les accommoder 3, il ne s’est vu rien de semblable.

Je suis toujours très languissant. J’ai besoin du repos de l’âme. Je voudrais qu’on cessât de prendre garde à moi, et qu’on ne m’imputât point de mauvaises plaisanteries que deux hommes de l’Académie de Berlin ont faites depuis quelques mois sur les miracles de Rousseau. Ce sont des lettres 4 dont en effet quelques-unes sont assez comiques, mais qui pourraient l’être davantage, si on s’était livré à tout ce que le sujet fournissait.

Je n’ai point encore reçu le ballot de Fauche. Tout le monde m’abandonne dans cette rude saison : vous en jugerez par la réponse que je fais à Briasson 5. Je recommande ce petit billet à vos bontés. »

1Selon copie contemporaine de Darmstadt B. L'édition C. L. n'identifie pas le destinataire .

3 Dans la Batrachomyomachie, poème héroïcomique attribué faussement à Homère . Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Batrachomyomachia

4 Lettres sur les miracles .

5 On ne la connait pas .

18/05/2021

sans justesse il n’y a ni esprit ni talent

... The right thing in the right place .

Bases légales de la péréquation financière intercommunale | État de Fribourg

C'est beau

 

 

« A Frédéric II, roi de Prusse

1er février [1766] 1

Sire,

Je vous fais très tard mes remerciements ; mais c’est que j’ai été sur le point de ne vous en faire jamais aucun. Ce rude hiver m’a presque tué ; j’étais tout près d’aller trouver Bayle, et de le féliciter d’avoir eu un éditeur 2 qui a encore plus de réputation que lui dans plus d’un genre ; il aurait sûrement plaisanté avec moi de ce que Votre Majesté en a usé avec lui comme Jurieu ; elle a tronqué l’article David. Je vois bien qu’on a imprimé l’ouvrage sur la seconde édition de Bayle 3. C’est bien dommage de ne pas rendre à ce David toute la justice qui lui est due ; c’était un abominable Juif, lui et ses psaumes. Je connais un roi plus puissant que lui et plus généreux, qui, à mon gré, fait de meilleurs vers. Celui-là ne fait point danser les collines comme des béliers, et les béliers comme des collines 4. Il ne dit point qu’il faut écraser les petits enfants contre la muraille 5, au nom du Seigneur ; il ne parle point éternellement d’aspics 6 et de basilics 7. Ce qui me plaît surtout de lui, c’est que dans toutes ses épîtres il n’y a pas une seule pensée qui ne soit vraie ; son imagination ne s’égare point. La justesse est le fonds de son esprit ; et en effet, sans justesse il n’y a ni esprit ni talent.

Je prends la liberté de lui envoyer 8 un caillou du Rhin pour un boisseau de diamants. Voilà les seuls marchés que je puisse faire avec lui.

Les dévotes de Versailles n’ont pas été trop contentes du peu de confiance que j’ai en sainte Geneviève ; mais le monarque philosophe prendra mon parti.

Puisque les aventures de Neuchâtel l’ont fait rire, en voici d’autres 9 que je souhaite qui l’amusent. Comme ce sont des affaires graves qui se passent dans ses États, il est juste qu’elles soient portées au tribunal de sa raison.

Il y a en France un nouveau procès tout semblable à celui des Calas 10 ; et il paraîtra dans quelque temps un mémoire signé de plusieurs avocats, qui pourra exciter la curiosité et la sensibilité. On verra que nos papistes sont toujours persuadés que les protestants égorgent leurs enfants pour plaire à Dieu. Si Sa Majesté veut avoir ce mémoire, je la supplie de me faire dire par quelle voie je dois l’adresser. J’ignore s’il le faut mettre à la poste, ou le faire partir par les chariots d’Allemagne. »

1 V* répond à la lettre du 8 janvier 1766 de Frédéric II : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1766/Lettre_6224

2 Il venait de paraître un Extrait du Dictionnaire de Bayle avec une préface, Berne (Berlin), 1766, deux volumes in-8°. C’est un choix des Articles les plus philosophiques dans lesquels M. Bayle a supérieurement réussi. Ce choix avait été fait par Frédéric, auteur de la préface intitulée Avant-propos, et qui est le panégyrique de Bayle.

3 On sait que Bayle donna, dans l’édition de de 1697 de son Dictionnaire, un article David qui scandalisa le consistoire de Rotterdam, et que l’auteur corrigea dans son édition de 1702. Les corrections consistaient en additions et suppressions. L’édition de 1715 contient la version de 1697. Les deux textes se retrouvent dans les éditions postérieures à 1715. Il est assez singulier que le roi de Prusse ait donné la version de 1702, qui n’est, pas la curieuse. Dans sa lettre à Voltaire du 25 novembre 1766, Frédéric promet que dans la seconde édition de son Extrait on restituera le bon article David. On n’en a rien fait, si j’en juge d’après les réimpressions de 1780 et 1789, que j’ai sous les yeux. (Beuchot.)

4 Psaumes CXIII, verset 4 : https://saintebible.com/psalms/113-4.htm

5 Psaumes CXXVI, verset 9. : https://saintebible.com/psalms/136-9.htm

8 L’Épître à Henri IV.

9 De nouvelles Questions sur les miracles . On venait de brûler l’Abrégé de l’Histoire ecclésiastique de Fleury, dont l’Avant-propos est de Frédéric. Voir la note dans https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Pyrrhonisme_de_l%E2%80%99histoire/%C3%89dition_Garnier/28#cite_ref-5

Permettez, monsieur, que je paie tous les avocats qui voudront recevoir les honoraires de la consultation. Je n’épargnerai ni dépenses ni soins pour vous seconder de loin dans les combats que vous livrez avec tant de courage en faveur de l’innocence

... Voltaire : un pingre ! clament certains ignares malveillants . Qu'il me soit permis de fréquenter des pingres de ce genre et l'avenir sera ensoleillé .

Voltaire : le combat pour la tolérance. Calas, Sirven, La Barre - Persée

https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1994_num_112_1_...

 

 

« A Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont

A Ferney 1er février 1766 1

Je vous assure, monsieur, qu’un des beaux jours de ma vie a été celui où j’ai reçu le mémoire que vous avez daigné faire pour les Sirven. J’étais accablé de maux ; ils ont tous été suspendus. J’ai envoyé chercher le bon Sirven, je lui ai remis ces belles armes avec lesquelles vous défendez son innocence ; il les a baisées avec transport. J’ai peur qu’il n’en efface quelques lignes avec les larmes de douleur et de joie que cet événement lui fait répandre. Je lui ai confié votre mémoire et vos questions ; il signera, et fera signer par ses filles la consultation ; il paraphera toutes les pages, ses filles les parapheront aussi . Il rappellera sa mémoire, autant qu’il pourra, pour répondre aux questions que vous daignez lui faire ; vous serez obéi en tout comme vous devez l’être. Il cherche actuellement des certificats . J’ai écrit à Berne pour lui en procurer.

Permettez, monsieur, que je paie tous les avocats qui voudront recevoir les honoraires de la consultation. Je n’épargnerai ni dépenses ni soins pour vous seconder de loin dans les combats que vous livrez avec tant de courage en faveur de l’innocence. C’est rendre en effet service à la patrie que de détruire les soupçons de tant de parricides. Les huguenots de France sont à la vérité bien sots et bien fous, mais ce ne sont pas des monstres.

J’enverrai votre factum à tous les princes d’Allemagne qui ne sont pas bigots . Je vous demande en grâce de me laisser le soin de le faire tenir aux puissances du Nord . J’ai l’ambition de vouloir être la première trompette de votre gloire à Pétersbourg et à Moscou.

Vous m’avez ordonné de vous dire mon avis sur quelques petits détails qui appartiennent plus à un académicien qu’à un orateur . J’ai usé et peut-être abusé de cette liberté . Vous serez, comme de raison, le juge de ces remarques . J’aurai l’honneur de vous les envoyer avec votre original ; mais, en attendant, il faut que je me livre au plaisir de vous dire combien votre ouvrage m’a paru excellent pour le fond et pour la forme. Cette consultation était bien plus difficile à faire que celle des Calas ; le sujet était moins tragique, l’objet de la requête moins favorable, les détails moins intéressants. Vous vous êtes tiré de toutes ces difficultés par un coup de l’art, vous avez su rendre cette cause celle de la nation et du roi même. Vos mémoires sur les Calas sont de beaux morceaux d’éloquence ; celui-ci est un effort du génie.

Je vois que vous avez envie de rejeter dans les notes quelques preuves et quelques réflexions de jurisprudence qui peuvent couper le fil historique et ralentir l’intérêt. Je vous exhorte à suivre cette idée ; votre ouvrage sera une belle oraison de Cicéron, avec des notes de la main de l’auteur.

J’attends Sirven avec grande impatience pour relire votre chef d’œuvre, et ce ne sera pas sans enthousiasme. Si j’avais votre éloquence, je vous exprimerais tout ce que vous m’avez faire sentir. »

1 Copie d'archive à la tête de laquelle V* a noté « Beaumont »

17/05/2021

Actuellement que nous avons un neveu de Corneille chez nous, nous sommes forts en orthographe

... Ainsi que tous ceux qui se fient au correcteur ortograffic orthographique de Word .

Correcteur orthographe et grammaire Word dysfonctionne - Microsoft Community

Word sait botter en touche

 

 

« A Gabriel Cramer

à Genève

[janvier-février 1766]1

A Ferney nous relisons ce soir pour nous amuser La Henriade . Nous en étions par hasard au chant 6è . Nous avons remarqué dans l'édition de 1764 la page 157 au pénultième vers :

Alors ainsi que l'astre autour de la lumière

au lieu de

Alors ainsi que l'astre auteur de la lumière.

Nous en félicitons M. Robert Etienne .

Nous trouvons page 175, 4è vers : Sa valeur efficace au lieu de Sa faveur efficace .

Nous trouvons page 217, 1er vers :

Les sillons sangeux pour sillons fangeux .

Nous trouvons une ponctuation bien fautive ; je m'en lave les mains, mais si malheureusement dans l'in-quarto on a mis autours pour des auteurs, je suis un des malheureux autours qui respirent .

Je ne dis pas cela pour faire de la peine à M. Boissier, mais j'embrasse M. Caro .

Actuellement que nous avons un neveu de Corneille chez nous, nous sommes forts en orthographe . »

1Pour la date, on note que Corneille semble, le 22 janvier 1766, être arrivé depuis peu ; il restera au moins jusqu'au 10 février 1766 . Voir lettre du 22 janvier 1766 à la marquise de Florian : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/05/11/je-ne-crois-pas-qu-a-eux-deux-ils-viennent-a-bout-de-faire-une-tragedie.html

, et lettre du 10 février 1766 à d'Argental : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/11/correspondance-annee-1766-partie-7.html

tous les jours ce sont nouvelles tracasseries à faire pouffer de rire

... Telle celle de définir le sexe des anges, --tâche d'une urgence qui ne manque pas de nous sauter à la gorge tel le chihuaha enragé,-- ou plus précisément la rédaction modifiée du premier article de notre sainte constitution laïque : 'garantir' ou 'préserver' l'environnement ? Les députés garantissent, les sénateurs préservent, les uns sont des assureurs (surtout bien lire toutes les petites lignes ), les autres des vendeurs de parapluie , tous sont des bonimenteurs (et dans bonimenteur il y a ... boni ? ... perdu ! ) . Messieurs et mesdames les écologistes en pantoufles, et tous ceux qui sentent le vent des élections tourner, vous avez vraiment les plus graves préoccupations du monde , foin de la pandémie, des guerres, de la pauvreté , bavasser est votre métier : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/info-pub...

Rantanplan, tome 10 : Les Cerveaux: Amazon.fr: Morris, Léonardo, V., De  Groot, Bob: Livres

Le député , le sénateur et la constitution .

 

 

« A Gabriel Cramer

à Genève

[janvier-février 1766] 1

Mon cher Caro, Mme Denis m'a montré votre belle lettre comme elle le devait . Vous me prenez donc pour Grégorio Leti 2, qui faisait des histoires comme les poules pondent des œufs ; et vous vous imaginez que parce que j'ai fait l'histoire de Charles XII je doive faire celle du syndic Galiffre et du prédicant Vernet ? Vraiment vous, avez là une bonne idée .

L'ami Covelle , qui est un des plus profonds savants que nous ayons, me fournira sans doute des mémoires . Je suis étonné en vérité que, depuis onze ans que vous me connaissez, vous me connaissiez si peu . Genève à ce que je vois, est la ville des nouvelles sûres . Le sieur d'Ivernois en a surtout d'excellentes, et tous les jours ce sont nouvelles tracasseries à faire pouffer de rire .

Au reste, je suis enchanté que ce soit M. l'ambassadeur de France en Suisse qui soit votre médiateur . Il m'honore de quelque bonté, et j'espère qu’il aura celle de de vouloir bien venir à Ferney, car ma mauvaise santé et ma faiblesse ne me permettent pas de sortir de chez moi .

J'ai reçu, mon cher ami, vos quatre exemplaires, je vous rendrai compte des 255 livres . J’ai envoyé vos mandats pour Merlin et Panckoucke .

Si vous imprimez les tragédies souvenez-vous qu'il y a beaucoup de fautes, des vers oubliés, etc., etc., et que votre compositeur ne s'appelle pas Robert Etienne.

Je suis à vos ordres pour corriger . Si vous avez une Pucelle vous me ferez plaisir de me la donner, sinon je m'en passerai aisément à mon âge .

Ne manquez pas, mon cher ami, de faire rougir ceux qui débitent des choses aussi fausses et aussi peu vraisemblables.

V. »

1 La date est suggérée par la mention des différents personnages cités, d'Ivernois, Beauteville, Panckoucke et Merlin, rencontrés, le premier depuis la lettre du 27 novembre 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/03/22/si-les-deux-partis-voulaient-communiquer-ensemble-amiablemen-6305043.html

 ; le second dans la lettre du 27 janvier 1766 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/05/15/je-vous-supplie-de-m-avertir-si-jamais-il-passe-quelque-idee-6316175.html

 ; les deux suivants dans la lettre du 27 janvier 1766 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2021/05/16/portez-vous-bien-mon-cher-frere-et-soit-que-je-vive-soit-que-6316233.html

; on peut y ajouter Etienne qui apparaît encore dans la lettre suivante à Cramer .

Pour la correspondance de Cramer, voir aussi : http://docnum.univ-lorraine.fr/public/DDOC_T_2017_0255_JOFFREDO.pdf