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07/12/2023

Vous savez que je n'ai pas le plus léger intérêt dans cette affaire et que je m'immole pour elle

... Clame haut et fort Kevin Mc Carthy ( n'oublions pas que , comme dit ma mère-grand, c'est la poule qui chante qui a fait l' oeuf ) :"pour servir l'Amérique d'une autre manière" [sic] . Une telle franchise fait rêver, non ?

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/l-ancien-speaker-de-la-chambre-kevin-mccarthy-annonce-quitter-le-congres-americain-4dc1c2230926be20d89a762df2eabda8

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https://www.cagle.com/dave-granlund/2021/07/kevin-mccarth...

 

 

« A Jacob Tronchin

Conseiller d’État

à Genève

[vers le 10 avril 1768]

A propos, j'ai peur de vous avoir fâché . Je suis bien loin de vouloir fâcher un Tronchin, encore moins vous, mon cher monsieur, l'Esaü de Ferney aime trop le Jacob de Genève . Mais vous sentez bien que je ne pouvais prendre sur moi un marché aussi considérable pour Mme Denis sans avoir préalablement son consentement exprès . Vous savez que je n'ai pas le plus léger intérêt dans cette affaire et que je m'immole pour elle .

Je serais enchanté d'être à Tournay votre voisin . Ceux qu'on me propose ne sont pas si philosophes que vous . C'est avec vous que je voudrais vivre. »

06/12/2023

Offre de se contenter du paiement de 2174 livres

... Ce que ne dira jamais Harry, pauvre petit millionnaire radin, qui réclame à cor et à cri le bénéfice d'une protection rapprochée payée par le contribuable britannique : https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/le-prince-harry-...

 

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« A Charles-François-Joseph Petitcuenot

[vers le 10 avril 1768]1

[Offre de se contenter du paiement de 2174 livres.]

1 Lettre mentionnée par Peticuenot et Pioche le 16 avril 1768 . Le premier dit qu'il a reçu la lettre quelques jours auparavant . On se demande seulement pourquoi V* renonce si vite à l'exigence des 900 livres présentées peu de temps auparavant au Suprême Conseil .Voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/06/17/il-demande-pour-le-reste-de-l-echu-ainsi-que-pour-le-courant-6448028.html

Voir : http://www.e-enlightenment.com/person/petitcharl002806

afin de n'avoir point à me reprocher d'avoir négligé aucun devoir

... Comme semble dire l'ubiquitaire président Macron, voici une vue de son agenda de VRP ( Véritable Remuant Président ) : https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/

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https://www.lecentredelapresse.com/produit/satire-sur-les-presidents/

 

 

 

« Au Conseil suprême de Montbéliard

9è avril 1768 à Ferney

Messieurs,

N'ayant jamais reçu la moindre réponse, ni de vous, ni de M. Jeanmaire sur le reliquat de mon compte qui se monte au dernier mars à 2174 livres, j'ai présumé que vous pouviez être en quelque doute sur les 900 livres de frais que je réclame dans ce compte . Je lui envoie la note de mon avocat, et j'ai l'honneur de vous en faire tenir un double .

Vous verrez, messieurs, qu'en me restreignant à ces 900 livres, il m'en coûte encore beaucoup de frais . Je vous demande en grâce de finir cette affaire .

J'ai l'honneur de vous réitérer que rien ne peut être terminé sans ce préalable, et qu'il faut liquider le passé avant de donner des sûretés pour l'avenir . Il est même essentiel pour vous que vous ayez de moi une quittance générale jusqu'au 1er avril, sans quoi mes héritiers seraient fondés à poursuivre ce paiement, ce qui serait une source intarissable de procès dont les frais passeraient de beaucoup le fond . Je ne doute pas qu'enfin vous ne terminiez cette affaire . J'en écris encore à Son Altesse Sérénissime afin de n'avoir point à me reprocher d'avoir négligé aucun devoir .

J’ai l'honneur d'être avec tous les sentiments que je vous dois,

messieurs,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

il faut liquider et épurer le passé en donnant des sûretés pour l'avenir

... C'est évident, mais bien des rois du pétrole à la COP 28, comptent bien continuer à se remplir les poches et leur seules assurances sont qu'ils se fichent du délabrement climatique comme de leurs premiers keffiehs : https://www.20minutes.fr/planete/cop/4065466-20231206-cop28-oui-existe-bien-feuille-route-sortir-energies-fossiles

Leurs contes des Mille et une nuits modernes finiront mal et Shéhérazade sera lapidée .

 

 

« A François-Louis Jeanmaire

9è avril 1768 à Ferney

Je réponds, monsieur, à votre lettre du 3 avril . J'ai l'honneur de vous répéter ici ce que je vous dis depuis trois mois, et ce que mes avocats m'ont réitéré, qu'il faut liquider et épurer le passé en donnant des sûretés pour l'avenir .

Je vous redis donc encore, monsieur, pour la vingtième fois, que le reliquat de mon compte se monte au dernier mars à la somme de 2174 livres .

Vous aurez peut-être été étonné que dans cette somme qui m'est due, il se trouve pour 900 livres de frais . Mais vous verrez par le compte ci-joint 1 signé d'un de mes avocats et de moi, que les frais se montent à une somme beaucoup plus forte, et que je n'ai réduit le tout à 900 livres que par une extrême discrétion, et par le désir que j'ai toujours eu de finir tout à l'amiable .

J'envoie à messieurs de la chambre des finances le double du compte de mon avocat 2.

Je répète encore que pour finir toute cette affaire il est d'une nécessité indispensable de liquider le passé . C'est avec vous, monsieur, que j'ai contracté ; c'est à vous que je dois demander que vous finissiez mon compte . Ni messieurs de la chambre des finances ni vous ne m'avez jamais répondu un seul mot sur cet article important qui est la base de tout . Je ne puis absolument rien faire sans avoir une liquidation du passé jusqu'au dernier mars .

Pour parvenir à cette liquidation il ne s'agit que de me donner les 2174 livres qui me sont dues ou du moins de m'en assurer le paiement 3. Est-il possible que ne m'ayant jamais répondu sur cet article vous trouviez mes plaintes mal fondées ? Vous sentez bien que c'est à moi seul de me plaindre . J'espère que vous voudrez bien terminer à la fin une chose si juste, et que je pourrai ajouter les sentiments de la reconnaissance à ceux avec lesquels j’ai l'honneur d'être,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire.

1C'est le premier manuscrit de la lettre du 8 avril 1768 au Conseil de Montbéliard : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2023/12/05/j-ignore-encore-ce-qu-ont-coute-les-deux-arrets-du-parlement-6474243.html

2Second manuscrit de la même lettre.

3Cette partie de phrase, depuis ou du moins […] est une addition marginale de la main de V*.

05/12/2023

J'ignore encore ce qu'ont coûté les deux arrêts du parlement

... Mais pour le savoir, au niveau européen, je lis : https://www.europarl.europa.eu/news/fr

Moins rigolo que Tik Tok, mais presque . Sans fake news en tout cas . Mais pas sans truanderies : cf. le glyphosate !

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https://www.afrique-asie.fr/les-petites-lachetes-du-parlement-europeen-et-ses-lobbyistes/

 

 

« Au Conseil suprême de Montbéliard

Note des frais nécessaires employés pour assurer à M. de Voltaire, ses droits contre ses cocréanciers, postérieurs à lui, qui avaient indûment saisi les fruits de la terre de Riquewihr à son préjudice, et pour mettre en sûreté toutes ses hypothèques sur les domaines du duché de Virtemberg et du comté de Montbéliard, en se rejetant sur les terres de Franche-Comté qui répondent du paiement affecté sur les lettres d'Empire.

Contrôle d'un contrat de deux cent mille livres    626l 12

Insinuation du même contrat    65

Droits sur la procuration à moi donnée    6

Contrôle de ladite procuration       13 s

Pour mon voyage à Besançon    60

Ports de lettres    7 10

Au procureur Saint du parlement de Besançon    72 -–

                                                                       837l 15s

 

Je déclare avoir payé les sommes ci-dessus, et en avoir été remboursé par M. de Voltaire . Fait à Ferney le huit avril 1768.

Christin.

 

J'ignore encore ce qu'ont coûté les deux arrêts du parlement de Besançon pour me permettre d'agir, ce qu'il en a coûté à Colmar contre les marchands de Lyon qui avaient saisi . Il faudra encore au moins cinq louis d'or pour l'honoraire de l'avocat . Ainsi les frais allouables en parlement surpassent de beaucoup la somme de 900 livres à laquelle je me suis restreint.

Voltaire.

A Ferney 8 avril 1768.1 »

1 Manuscrit olographe joint à la lettre du 9 avril à Jeanmaire ; autre manuscrit olographe envoyé au Conseil . Le début est de la main de Wagnière, l'attestation de la main de Christin, la fin autographe.

Je viens enfin de rassembler mes idées et de les dicter

... Signé -ou presque- Claude Lelièvre , historien de l'éducation:

https://www.cafepedagogique.net/2023/12/05/claude-lelievre-rappels-historiques-pour-situer-les-resultats-du-pisa-nouveau/

et : https://www.cafepedagogique.net/author/lilia/

Notre siècle des Lumières se résume à celles des écrans, têtes baissées, bornées, assistées au-dela du raisonnable .

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http://pointamine.canalblog.com/archives/2013/12/12/28648527.html

 

 

« A Michel-Paul-Guy de Chabanon

7 Avril 1768 à Ferney

Mon cher ami, j’ai été bien malade ; je m’affaiblis tous les jours. Je n’ai pu encore répondre à votre confiance qui a pénétré mon cœur. Je viens enfin de rassembler mes idées et de les dicter. Plus j’ai relu la pièce 1, plus j’ai été confirmé dans ces 2 idées que je soumets entièrement aux vôtres. Je m’intéresse à votre gloire comme vous-même ; c’est ce tendre intérêt qui m’a rendu sévère . Vous pardonnerez au motif en réprouvant mes critiques. Vous êtes capable de m’en aimer davantage, quand je me serais trompé par amitié. Je vous embrasse tendrement. 

V.»

2 V* a d'abord écrit mes .

suspendre toute procédure ; je m'arrangerai à l'amiable

... C'est bien ce que souhaite Benyamin Nétanyahou ce corrompu et détestable premier ministre israelien : https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-pa...

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« A Joseph-Marie Balleidier

Procureur

à Gex .1

Ne voulant pas désobliger M. de Chapeau-Rouge pour une bagatelle, je prie monsieur Balleidier de suspendre toute procédure ; je m'arrangerai à l'amiable avec M. de Chapeau-Rouge, et monsieur Balleidier sera content.

Je tâcherai d'arranger aussi l'affaire entre M. Cramer et le Savoyard Monpitan . Ce sont des minuties qu'on peut terminer aisément sans aucun procès . Je m'arrangerai avec monsieur Balleidier pour toutes ses vacations, puisqu'il a renoncé à la petite pension moyennant laquelle il devait faire plusieurs voyages dans mes terres . Je lui fais bien mes compliments.

Voltaire.

7è avril 1768 à Ferney. »

1 Sur le manuscrit signé, Balleidier a noté : « garder . De M. de Voltaire. Du 7è avril 1767 [lapsus pour 1768]. N° 18. Reçus le d[it] jour, par laquelle il promet de payer les frais du rapport contre Fillion et d'arranger l'affaire entre Cramer et Monpitan. »

Voir : https://www.jstor.org/stable/40516898