01/04/2017
Je vous tiens heureux de n’être plus dans un poste où l’on ne peut empêcher les malheurs, et où l’on répond au public de tous les désastres inévitables. Jouissez de votre repos, de vos lumières supérieures, de toutes les espérances pour l’avenir, ...
... Monsieur Valls, j'arrête ici, je craindrais d'être pris pour un vil flatteur si j'en rajoutais une ligne .
Le cher Hamon a encore la sottise d'avoir une ambition personnelle (sous couvert de bien public ) et un manque de réalisme politique, stupidement quêtant la voix d'un ex-adversaire, au prétexte de faire partie de la même bande de bras cassés du PS ; en l'entendant, je l'ai cru en cour d'école, déçu de n'avoir pas eu sa part de goûter , donnée à un plus grand de la part de celui qu'il avait chargé de le ravitailler ; il fait preuve d'aveuglement et gâche le peu de qualités qu'il avait .
Pour en revenir à Manuel, sans connaitre ses ambitions prochaines, reconnaissons que pour une fois , ayant la bride sur le cou, il raisonne et parle juste , c'est un peu rassurant, je dis un peu, car les sacs d'embrouilles ne sont pas encore tous ouverts .
PS - Fanfoué Hollande, le sacrifié, espère devenir premier ministre et appelle à voter Hamon .
Il était une fois une foi ... Souvenez vous !
« Au cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis
Aux Délices 15 mai 1762 1
J’étais à la mort, monseigneur, quand Votre Éminence eut la bonté de me donner part de la perte cruelle que vous avez faite 2. Je reprends toute ma sensibilité pour vous et pour tout ce qui vous touche, en revenant un peu à la vie. Je vois quelle a dû être votre affliction ; je la partage ; je voudrais avoir la force de me transporter auprès de vous pour chercher à vous consoler.
Tronchin et la nature m’ont guéri d’une inflammation de poitrine et d’une fièvre continue ; mais je suis toujours dans la plus grande faiblesse.
J’ai la passion de vous voir avant ma mort ; faudra-t-il que ce soit une passion malheureuse ? je vous avais supplié de vouloir bien vous faire informer de l’horrible aventure des Calas . M. Le maréchal de Richelieu n’a pu avoir aucun éclaircissement satisfaisant sur cette affaire. Il est bien étrange qu’on s’efforce de cacher une chose qu’on devrait s’efforcer de rendre publique. Je prends intérêt à cette catastrophe, parce que je vois souvent les enfants de ce malheureux Calas qu’on a fait expirer sur la roue. Si vous pouviez, sans vous compromettre, vous informer de la vérité, ma curiosité et mon humanité vous auraient une bien grande obligation. Votre Éminence pourrait me faire parvenir le mémoire qu’on lui aurait envoyé de Toulouse, et assurément je ne dirais pas qu’il m’est venu par vous.
Toutes les lettres que j’ai du Languedoc sur cette affaire se contredisent ; c’est un chaos qu’il est impossible de débrouiller ; mais peut-être Votre Éminence n’est-elle déjà plus à Montélimar, peut-être êtes-vous à Vic-sur-Aisne, où vous embellissez votre retraite, et où vous oubliez les malheurs publics et particuliers. 3
Il faut absolument que je me serve de ma trop faible main, Monseigneur, pour vous dire
combien mon cœur est à vous. Que ne puis-je vous entendre une heure ou deux ! Il me semble qu’à travers toute votre circonspection, vous me feriez sentir avec quelle douleur on doit envisager l’état présent de la France. Je vous tiens heureux de n’être plus dans un poste où l’on ne peut empêcher les malheurs, et où l’on répond au public de tous les désastres inévitables. Jouissez de votre repos, de vos lumières supérieures, de toutes les espérances pour l’avenir, et surtout du présent.
Votre philosophie apportera de la consolation à la douleur de la perte de madame votre nièce.
Agréez ma sensibilité et mon tendre respect.
V. »
1La lettre à laquelle V* répond ici n'est pas connue . La fin de la lettre à partir de Votre philosophie est écrite dans la marge du bas .
2 Dans l'édition Bourgoing, la lettre est précédée des mots suivants : « Bulletin pour apprendre à M. de Voltaire la mort de Mme la comtesse de Narbonne-Pelet, nièce de Son Éminence. » Louise-Charlotte-Philippine de Narbonne-Pelet de Salgas était morte en avril 1762 après avoir mis au monde un fils . Elle était l'épouse de Jean-François, comte de Narbonne-Pelet, et la fille de Françoise-Hélène de Pierre de Bernis .
3 A partir du paragraphe suivant, écrit de la main de V* .
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31/03/2017
Tout cela est si illégal, et l’esprit de parti se fait tellement sentir dans cette horrible aventure, les étrangers en sont si scandalisés, ... Si jamais la vérité a dû être éclaircie, c’est, ce me semble, dans une telle occasion
... Mais, sacré nom d'une pipe (en bois ), pourquoi tant d'années pour instruire une affaire et juger des fauteurs de troubles violents ? Voir : http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/amiens-les-lo...
Tant qu'on se posera la question, il y aura du souci à se faire -grave !
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
et à
Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d'Argental
Aux Délices 15 mai 1762
Je vous écris enfin, mes divins anges, je ressuscite, et il est bon que vous sachiez que c’est vous qui m’aviez tué ; c’est le tripot, c’est un travail forcé, c’est la rage de vous plaire qui m’avait allumé le sang. J’avais, depuis trois mois, une fièvre lente, et je voulais toujours travailler et toujours me réjouir ; j’ai succombé, je le mérite bien. Je n’ai pas encore assez de tête pour vous parler d’Olympie ; mais j’entrevois que, de toutes les pièces du théâtre, ce sera la plus pittoresque, et que les marionnettes que Servandoni 1 donne au Louvre n’en approcheront jamais. Il me faudra une Statira malade, et une Olympie innocente ; Dieu y pourvoira peut-être.
Mandez-moi, je vous prie, des nouvelles du tripot, cela m’égaiera dans ma convalescence. Avez-vous quelqu’un qui remplace Grandval ? reprendra-t-on le Droit du Seigneur ?
Mais parlez-moi donc, je vous en prie, de l’œil de madame de Pompadour. Il est bien singulier qu’une femme sur qui tous les yeux sont fixés en perde un incognito. On parle encore fort mal des deux de M. d’Argenson.
M. le maréchal de Richelieu m’a écrit une grande lettre sur les Calas 2, mais il n’est pas plus au fait que moi. Le parlement de Toulouse, qui voit qu’il a fait un horrible pas de clerc, empêche que la vérité ne soit connue. Il a toujours été dans l’idée que toute la famille de Calas, assistée de ses amis, avait pendu le jeune Calas, pour empêcher qu’il ne se fît catholique. Dans cette idée, il avait fait rouer le père par provision, espérant que ce bon homme, âgé de soixante-neuf ans, avouerait le tout sur la roue. Le bon homme, au lieu d’avouer, a pris Dieu à témoin de son innocence. Les juges, qui l’avaient fait rouer sur de simples conjectures, manquant absolument de preuves juridiques, mais persistant toujours dans leur opinion, ont condamné au bannissement un des fils de Calas soupçonné d’avoir aidé à étrangler son frère ; ils l’ont fait conduire la corde au cou, par le bourreau, à une porte de la ville, et l’ont fait ensuite rentrer par une autre, l’ont enfermé dans un couvent, et l’ont obligé de changer de religion.
Tout cela est si illégal, et l’esprit de parti se fait tellement sentir dans cette horrible aventure, les étrangers en sont si scandalisés, qu’il est inconcevable que M. le chancelier ne se fasse pas représenter, cet étrange arrêt. Si jamais la vérité a dû être éclaircie, c’est, ce me semble, dans une telle occasion.
Je passe à d’autres objets plus intéressants. Vous me paraissez, vous autres, mépriser le nouveau czar ; mais prenez garde à vous : un homme qui vient d’ôter tout d’un coup cent mille esclaves aux moines, et qui met tous ces moines dans sa dépendance, en ne les faisant subsister que de pensions de la cour, est bien loin d’être un homme méprisable. Le voilà uni avec les Anglais et les Prussiens, gens moins méprisables encore. Prenez garde à vous, vous dis-je ; comptez que vous ne voyez point les choses à Paris et à Versailles comme on les voit au milieu des étrangers. Je suis dans le point de perspective ; je vois les choses comme elles sont, et c’est avec la plus grande douleur.
Parlons maintenant de madame la duchesse d’Anville. A peine vous eus-je envoyé, mes divins anges, la lettre par laquelle je lui offrais les Délices, que je fus attaqué d’une fièvre violente et d’une inflammation de poitrine ; Tronchin me fit transporter sur-le-champ aux Délices ; il ne me quitta presque point ; la nature et lui m’ont sauvé ; je suis encore dans la plus grande faiblesse, et je ne puis ni marcher ni écrire.
J’apprends que, pendant ma maladie, on a loué assez indiscrètement un simple appartement à Genève pour madame la duchesse d’Anville et sa compagnie, à raison de 4800 livres pour trois mois, sans compter les écuries, les remises et les chambres pour les principaux domestiques, qu’il faudra encore louer très cher. Ajoutez à cela qu’à Genève toutes les commodités, toutes les choses de recherche se vendent au poids de l’or ; qu’il faut faire cent vingt-cinq lieues pour arriver, et cent vingt-cinq pour s’en retourner et qu’une malade qui a la force de faire deux cent cinquante lieues n’est pas excessivement malade. Le paysage est charmant, je l’avoue ; il n’y a rien de si agréable dans la nature ; mais nous avons des ouragans, formés dans des montagnes couvertes de neiges éternelles, qui viennent contrister la nature dans ses plus beaux jours, et qui n’ont pas peu contribué à me mettre dans le bel état où je suis. Ces vents cruels font beaucoup plus de mal que Tronchin ne peut faire de bien.
Voilà ce qu'il faut que Mme la duchesse d'Anville sache, et ce qu'on ne lui aura sans doute pas dit .3
Adieu mes divins anges ; je n’ai plus ni voix pour dicter, ni main pour écrire, ni tête pour penser ; mais j’espère que tout cela reviendra.
Je crois ne pouvoir mieux remercier Dieu de mon retour à la vie qu’en vous envoyant cet ouvrage édifiant 4. On devrait bien l’imprimer à Paris. »
1 Voir : http://data.bnf.fr/14136731/giovanni_niccolo_servandoni/
et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Niccol%C3%B2_Servandoni
2 Cette lettre n'est pas connue .
3 Ce paragraphe, biffé sur le manuscrit, manque dans les éditions . La duchesse d'Anville avait écrit le 8 mai 1762 à V* pour le remercier de son offre .
4 On lit sur le manuscrit cette note des éditeurs : Le Testament du curé Meslier .
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30/03/2017
Je ne vous demande plus pardon de mes importunités
... et sachez que ce n'est qu'à titre tout à fait personnel que je voterai pour M. Macron ; n'y voyez aucune espèce de revanche de m'être fait balayer par vous à la primaire, par vous et ce PS pour lequel j'ai beaucoup fait, au delà du raisonnable , y compris financièrement, ma cotisation n'étant pas fictive . Hasta luego, Benoit "
signé : Manuel Valls , matador y campeador .
Chimène et le Cid , dans l'ordre qui vous plait !
« A Ami Camp
Je peux vous écrire de ma main, mon cher correspondant . C'est pour vous supplier de vouloir bien joindre à l'envoi de la lanterne, celui de quatre-vingts chiffons d'or pareils au chiffon à frange qui est dans cette lettre, avec deux pieds de galon pareil à l'échantillon ci-joint . Je ne vous demande plus pardon de mes importunités . Vous les souffrez et elles ne servent qu'à vous prouver les droits de l'amitié .
Votre très humble et très obéissant serviteur
V.
Aux Délices 12 mai [1762] »
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Je vous envoie une lettre de change de six mille livres , dont je vous prie de m'accuser réception
... Ainsi que ma lettre de rupture de vie commune avec vous, UE, pour cause d'incompatibilité d'humeur . Pour l'alliance, vous pouvez la garder, pour les six mille livres, ce sera tout ce que vous pouvez espérer de moi et je compte bien obtenir une pension alimentaire conséquente, tenez le vous pour dit . I say ! "
signé :
Theresa May, premier ministre d'Angleterre, du Pays de Galle... (NDLR : et c'est tout ! pour autant que nous sachions à l'heure actuelle ).
L'Irlande du Nord la botte aussi en touche , non mais !
« A Ami Camp, Banquier
à Lyon
Aux Délices 6è mai 1762 1
J'ai été bien malade, mon cher monsieur, je ne peux encore vous écrire de ma main . Je vous envoie une lettre de change de six mille livres , dont je vous prie de m'accuser réception ; je vous prie aussi de me dire si vous avez reçu les dix-huit mille livres de M. de Laleu .
Je vous avais demandé un group de trois cents louis, tant pour le paiement de mes ouvriers, que pour le mois de Mme Denis, ce mois se montant à seize cents louis, que j’ai tirés sur M. Cathala, qui s'en sera prévalu sans doute sur vous .
Quand vous voudrez m'envoyer un group de deux cents, vous me ferez plaisir .
Mme Denis vous a prié, monsieur de lui envoyer un ballon de verre, ou lanterne, pour mettre à la place de celui que M. le duc de Villars nous a cassé ; nous avons la poulie ; ainsi il ne s'agit que de la lanterne et son couvercle de verre .
Quant aux autres fournitures d'amusement que vous avez eu la bonté d'envoyer à Mme Denis, nous en ferons un compte séparé au bout de l'année, qui sera imputé sur les douze cents louis que je lui donne pour la manutention de la maison . Je vous demande mille pardons de tous ces détails, mais vous m'avez accoutumé à vos bontés . Je vous supplie de vouloir bien ne me pas oublier auprès de M. Tronchin lorsque vous lui écrirez, et de me croire, avec les sentiments les plus inaltérables, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire. »
1 Le lendemain 7 mai, Julie von Bondeli écrit de Könitz (Berne) à J.-G. Zimmermann : « M. Lekain, le Garrick français, est actuellement à Ferney chez M. de Voltaire, tout Genève et les environs est sous le charme en le voyant représenter Tancrède et Zamore . Olympia, nouvelle tragédie, fait dit-on un effet merveilleux sur le théâtre . Vous savez sans doute l'affreuse histoire des Calas de Toulouse , voici un propos de Voltaire à cette occasion . Oui,c'est avec honte que je suis obligé de convenir, que ma nation est aussi atroce que frivole, elle court indifféremment de l'opéra à la saint Barthélémy, et regarde les roues du même œil que les marionnettes . Voltaire s'est si bien conduit dans toute cette affaire , que depuis lors il est réconcilié avec tout Genève . » (E. Bodemann, Julie von Bondeli und ihr Freudenkreis, 1874 )
PS.- Je fais ici amende honorable suite à ma note http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/09/15/i... ; j'ignorais alors cette utilisation de manutention comme on le faisait autrefois, comme je l'ai appris ce jour : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/manutention . Merci mon cher Voltaire d'élargir mes connaissances, et mes plates excuses envers le rédacteur de la pancarte dont je me suis moqué .
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29/03/2017
Voici dix-huit souscriptions allemandes
... Sera-ce suffisant ?
Gare à la gaffe !
« A Gabriel Cramer
[vers le 1er mai 1762]
J’envoie à mon cher Gabriel la lettre ci-jointe qu'on m’adresse pour lui . Voici dix-huit souscriptions allemandes que je prie mon cher Gabriel de transcrire ; et dont on sollicitera le paiement en son temps .
Je ne doute pas qu'il n'ait écrit à M. Jean Turkeim à Strasbourg pour M. le duc de Virtemberg .
J'attends la feuille de Cinna remaniée . Je prie mon cher Gabriel de me renvoyer le tome du Dictionnaire de l'Académie . Mes très humbles obéissances à toute la famille .
V. »
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28/03/2017
Tout faible qu'on est, on peut corriger des épreuves et préparer de la besogne
... Tel est le credo d'Alexei Navalny, et il ne serait pas mauvais, pour autant que je sache, qu'il garde le droit à la parole et reste libre de ses actes . Vlad Poutine, tu n'es pas bien grand en taille, mais en malfaisance tu bats des records , n'oublie pas que tu tomberas de ton trône et qu'on rira de toi ( on rit déjà de toi ), de tes guignoleries de lutteur de fête foraine, et ton charisme de moule .
http://www.francetvinfo.fr/monde/russie/russie-alexei-nav...
« A Gabriel et Philibert Cramer
[avril-mai 1762] 1
Tout faible qu'on est, on peut corriger des épreuves et préparer de la besogne ; ainsi monsieur Cramer est supplié d'envoyer la dernière épreuve avec une nouvelle .
A-t-il écrit Perdulix, et pour faire corriger les fautes d'impression dans la nouvelle édition qu'on veut faire de Jeanne à Paris ?
Quand pourra-t-on avoir un Dion Cassius ? Il faut absolument un Lucain latin pour Pompée 2 que nous allons imprimer .
Si on pouvait trouver aussi un Claudien, il y aurait beaucoup de choses à citer . Je prie monsieur Gabriel et monsieur Philibert de se mettre en campagne pour me déterrer un Lucain et un Claudien . J'embrasse bien tendrement toute la famille . »
1L'édition Gagnebin place cette lettre en juin 1762 . Pour la date, allusion au troisième volume de Corneille dans la lettre du 17 mai 1762 à Cramer . Quant à La Pucelle, Cramer écrit à Ami Camp le 31 mai 1762 qu'elle se vend publiquement à Paris .
2 Pompée fut imprimé dans le volume III . Voir pages 360 et suiv. : https://books.google.fr/books?id=jRoRAQAAMAAJ&pg=PA363&lpg=PA363&dq=pomp%C3%A9e++commentaires+sur+Corneille+par+Voltaire&source=bl&ots=PnmgUH8MUR&sig=XyRwX4oAAfblK0h5Dq8el28o16A&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwipxNbc7fHSAhXH0RQKHZb_B2kQ6AEIKTAD#v=onepage&q=pomp%C3%A9e%20%20commentaires%20sur%20Corneille%20par%20Voltaire&f=false
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27/03/2017
c'est une petite arme défensive contre tous ceux qui pourront attaquer mes remarques
... Affirme notre Fanfoué Fillon national face au Fanfoué Ier président , lequel va surement pousser les hauts cris, pour épater la galerie, -tous deux sachant pertinemment qu'il y a une part de vérité, le premier pour avoir supervisé le "cabinet noir" quand ça l'arrangeait sous Sarkozy, le second pour l'utiliser encore .
Sortez couverts, ô élus élyséens !
« A Gabriel Cramer
[avril-mai 1762]
Voici encore une petite peine que je prie monsieur Cramer de vouloir bien prendre . Cette lettre du commentateur à un académicien, doit être mise en addition à la fin du second volume : c'est une petite arme défensive contre tous ceux qui pourront attaquer mes remarques .
Ce second volume, d’ailleurs, n'ayant que 410 pages, comportera très aisément cette petite augmentation .
Nous avons Mme Cramer, quand aurons-nous monsieur ? »
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