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20/04/2016

Je suis fâché de n'avoir point encore de procès

... Stop ! hit the brakes !! je n'en suis pas pas encore à réclamer quelque procès, si petit fut-il , mes moyens ne me le permettent pas et je ne suis pas chicanier . Nourrir un avocat , plus celui de la partie adverse, que Thémis m'en garde .

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Qui aura le coeur de jouer à colin-maillard avec une femme en nuisette armée d'un glaive ?

 

 

« A Claude-Philippe Fyot de La Marche

A Ferney en Bourgogne 20 mai 1761

En qualité de bon Bourguignon monsieur et presque de Franc-Comtois, je dois joindre mon petit tribut de joie, et d'acclamations et de compliments qui ne sont pas du bout de la plume, mais du cœur, à tous ceux qui sont adressés de toutes parts à votre aimable et respectable famille . Vous voilà trois premiers présidents 1. Je suis fâché de n'avoir point encore de procès . Je n'en ai qu'avec l'air qui est toujours troublé du vent du nord, avec la terre qui ne répond pas à mes travaux, avec l'eau que la sécheresse a tarie ; et pour compléter les quatre éléments, je n'ai plus de feu dans les veines .

J'ai imaginé pour me réchauffer d'imprimer les œuvres du grand Corneille avec des notes pour l'instruction des amateurs, des auteurs et des étrangers . L'Académie française a envie de donner à l'Europe des auteurs classiques . Je commence par celui qui a commencé à rendre notre langue respectable . J'ai proposé que le profit de l'édition fût pour l'héritier de ce grand homme qui est dans la misère ; l'idée a été reçue avec acclamation par l'Académie et par tout Paris . L'édition aura l'honneur d'être faite dans votre ressort . Je me flatte que cette entreprise aura votre approbation , et celle de M. de Ruffey . Je serais trop flatté de mettre la première pierre à cet édifice en votre présence et sous vos auspices . M. de Ruffey m'a fait entrevoir monsieur un bonheur que je désire plus que je l'espère ; il disait qu'au mois d'août je pourrais répéter après Virgile, amat bonus otia Daphnis – ipsi laetitia voces sider tollunt – intonsi montes 2. Ma chaumière n'est pas digne de vous recevoir, mais mon cœur est digne de vous rendre ses hommages . Je vous les renouvelle de trop loin avec les plus tendres respects .

Voltaire .

Permettez-moi de présenter mes respects à monsieur votre fils . »

2 Virgile, Bucoliques, V, 61-63 ; Le bon Daphnis aime la paix . Les monts chevelus eux-mêmes élèvent vers les astres des cris d'allégresse .

 

une petite réponse faite à la hâte pour votre aimable dame . Je la fais courte

... Oui ! oui ! monsieur Macron, pourquoi avez-vous réagi à votre parution en couple people dans Match comme un fautif de cour de récréation qui dit "c'est pas moi M'sieur, c'est l'autre qu'a commencé !" ? Vous aimez votre femme, sans doute, sinon que seriez vous allé faire dans cette galère , et réciproquement , alors assumez . Point .

 Rions un peu avec François Morel :

http://www.dailymotion.com/video/x44m6ll

et avec Charline :

http://www.dailymotion.com/video/x44lj33_j-ai-fait-une-be...

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Prochain objectif après "En marche" : "Alors on danse !"

 

«  A Pierre-Robert Le Cornier de Cideville, ancien conseiller

au Parlement de Rouen

En sa terre de Launay

près de Rouen [biffé et remplacé par:] à Paris

De présent chez monsieur le marquis

de La Vieville rue saint-Pierre proche la

Place des Victoires à Paris

Aux Délices 20 mai 1761

Mon cher et ancien ami, nos ermitages entendent souvent prononcer votre nom, nous disons plus d'une fois que n'est-il ici, il ferait des vers galants pour la nièce du grand Corneille, nous parlerions ensemble de Cinna, et nous conviendrions qu'Athalie qui est le chef-d’œuvre de la belle poésie n'en est pas moins le chef-d’œuvre du fanatisme 1. Il me semble que Grégoire VII et Innocent IV ressemblent à Joad comme Ravaillac ressemble à Damiens . Il me souvient d'un poème intitulé La Pucelle, que par parenthèse personne ne connait ; il y a dans ce poème une petite liste des assassins sacrés, pas si petite pourtant .

Elle finit ainsi :

Et Mérobad , assassin d'Itobad,

Et Bénédad, et la reine Athalie,

Si méchamment mise à mort par Joad .2

Vous voyez mon cher ami que vous vous êtes rencontré avec cet auteur .

Je pardonne à tous ceux dont je me suis moqué, et notamment à l'archidiacre Trublet 3 et même à frère Berthier à condition que les jésuites que j'ai dépossédés d'un bien qu'ils avaient usurpé à ma porte, paieront leur contingent de la somme à quoi tous les frères sont condamnés solidairement .

J'ai un beau procès contre un promoteur 4, ainsi je finis mon ancien ami en vous envoyant une petite réponse 5 faite à la hâte pour votre aimable dame . Je la fais courte pour ne pas enfler le paquet . C'est la troisième d’aujourd’hui dans ce goût 6, et le czar m'appelle . Vale .

V. »

 

1 Cideville écrivait le 13 mai 1761 : « On dit à propos de Corneille que vus méditez de nous en donner une belle édition avec des notes instructives ; le milieu de ses ouvrages est admirable, le commencement est d'un homme qui lutte contre le mauvais goût de son siècle, et la fin d'un vieillard faible qui perd sa lumière […] Je vis ces jours passssés Athalie sur ce théâtre moins barbare, réformé enfin sur vos conseils, e tplus digne de faire sentir tout l'effet des pièces ; je vais dire un blasphème, mais je n'aime point ce drame, non que je ne sente le mérite qu'il y a de faire une pièce sasn amour et sans intrigue, mais je n'aime pas qu'un Racine se trouve enveloppé dasn les filets des prêtres malfaisants […]. »

2 Seul ce troisième vers vient de La Pucelle , XVI, 143, les précédents y ont été modifiés . Ce vers conservé est adapté d'une épigramme de Racine sur la Judith de l'abbé Boyer, v. 10 : voir : http://bibdramatique.paris-sorbonne.fr/boyer_judith/front-2

3 « L'archidiacre Trublet a donc obtenu sa grâce ? Vous disiez plaisamment que vous pardonniez volontiers à ceux dont vous vous êtes moqué . Il a baillé à la lecture de La Henriade et pur se réveiller vous l'avez pincé . » : Cideville, 13 mai 1761 .

4 Dans un mémorandum relatif à la reconstruction de l'église de Ferney, V* précise qu'il s'agit du curé d'Ornex .

6 La seule autre épître remontant à cette date est adressée à La Vallière ; auparavant, V* avait écrit l’Épître à Mme Denis sur l'agriculture . L'expression « aujourd'hui » doit être prise en un sens large .

 

19/04/2016

Heureux qui vit chez soi et qui a du foin

... https://www.youtube.com/watch?v=lDuHFVUjvKY

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« A Jean-Robert Tronchin

16 mai [1761] 1

Il y a longtemps que notre correspondance languit mon cher monsieur . Voici un petit billet de vingt-quatre mille tournois pour la réveiller . Vous noterez que je la dois à peu près à mes marchands et à mes entrepreneurs ; il n'est pas possible d'être sage quand on a acheté des masures dont on veut faire un lieu de plaisance .

Vous vouliez rire apparemment quand vous me mandiez qu'il n'était pas possible qu'on eût indiqué un congrès sans être convenu des préliminaires . Vous voyez que les préliminaires sont le siège de Belle-Ile 2. Heureux qui vit chez soi et qui a du foin . Oncle et nièce vous embrassent tendrement . »

 

1 Année portée deux fois sur manuscrit . Un mot de Jean-Louis Wagnière est joint à cette lettre : « J'ai été si honteux d'avoir osé vous adresser mon paquet des lettres de monsieur de Ximenes, que je n'ai point encore osé vous témoigner combien j'ai été sensible à la lettre obligeante que vous avez daigné m'écrire […] faites-moi le plaisir de jeter le paquet au feu, et de me faire dire comment je puis vous en rembourser le port […] » ; sur cette affaire, voir lettre du 9 mars 1761 à JR Tronchin : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/02/28/mon-instinct-me-disait-que-les-effets-royaux-ne-valaient-rie-5766376.html

et lettre du 22 avril 1761 au même : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/04/01/les-canons-et-les-baionnettes-seront-les-vrais-negociateurs-5783017.html

 

18/04/2016

Plût à Dieu que vous y goûtassiez les douceurs les plus nécessaires d'une entière indépendance, et que vous pussiez vous livrer à ce noble amour de la vérité sans craindre ses indignes ennemis

... "pussiez" et "noble amour" m'ont fait rire car instinctivement j'ai eu à l'esprit "pucier" qui n'est pas le lieu d'amours toujours nobles, mais plutôt majoritairement des amours roturières . Voltaire ne m'en voudra pas , mon goût pour Frédéric Dard et San Antonio est tout à fait compatible , argot et français du XVIIIè vivent en parfaite harmonie dans une langue vivante . 

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« A Claude-Adrien Helvétius

Par Paris 11 mai 1761 1

Je suppose mon cher philosophe que vous jouissez à présent des douceurs de la retraite à la campagne . Plût à Dieu que vous y goûtassiez les douceurs les plus nécessaires d'une entière indépendance, et que vous pussiez vous livrer à ce noble amour de la vérité sans craindre ses indignes ennemis . Elle est donc plus persécutée que jamais . Voilà un pauvre bavard 2 rayé du tableau des bavards , et la consultation de Mlle Clairon incendiée . Une pauvre fille demande à être chrétienne, et on ne veut pas qu'elle le soit . Eh messieurs les inquisiteurs accordez-vous donc . Vous condamnez ceux que vous soupçonnez de n'être pas chrétiens, vous brûlez les requêtes des filles qui veulent communier . On ne sait plus comment faire avec vous . Les jansénistes, les convulsionnaires gouvernent donc Paris ! C'est bien pis que le règne des jésuites . Il y avait des accommodements avec le ciel du temps qu'ils avaient du crédit , mais les jansénistes sont impitoyables . Est-ce que la proposition honnête et modeste d’étrangler le dernier jésuite avec les boyaux du dernier janséniste ne pourrait amener les choses à quelque conciliation ?

Je suis bien consolé de voir Saurin de l'Académie . Si Lefranc de Pompignan avait eu dans notre troupe l'autorité qu'il y prétendait j'aurais prié qu'on me rayât du tableau comme on a exclu Huerne de la matricule des avocats .

Je trouve que notre philosophe Saurin a parlé bien ferme . Il y a même un trait qui semble vous regarder et désigner vos persécuteurs 3. Cela est d'une âme vigoureuse, Saurin a du courage dans l'amitié ; et Omer ne le fait pas trembler ; il me revient que cet Omer est fort méprisé de tous les gens qui pensent . Le nombre est petit je l'avoue, mais il sera toujours respectable . C'est ce petit nombre qui fait le public . Le reste est vulgaire . Travaillez donc pour ce petit public sans vous exposer à la démence du grand nombre .

On n'a point su quel est l'auteur de l'Oracle des fidèles 4; il n’y a a point de réponse à ce livre . Je tiens toujours qu'il doit avoir fait un grand effet sur ceux qui l'ont lu avec attention . Il manque à cet ouvrage de l'agrément et de l'éloquence . Ce sont là vos armes , daignez vous en servir . Le Nil, disait-on, cachait sa tête, et répandait ses eaux bienfaisantes ; faites-en autant . Vous jouirez en paix et en secret de votre triomphe . Hélas vous seriez de notre Académie avec M. Saurin sans le malheureux conseil qu'on vous donna de demander un privilège 5. Je ne m'en consolerai jamais . Enfin mon cher philosophe, si vous n'êtes pas mon confrère dans une compagnie qui avait besoin de vous soyez mon confrère dans le petit nombre des élus qui marchent sur le serpent et sur le basilic . Je vous recommande l’infâme . Adieu, l'amitié est la consolation de ceux qui se trouvent accablés par les sots et par les méchants . »

 

1 V* répond à une lettre de mars-avril, répondant elle-même à celle de mars 1761, disant notamment : « Je vais mettre vos leçons en pratique ; j'envoie paître les ragots de Paris, et je pars pour la campagne, où je mènerai paître des moutons qui sont à moi . C'est à Lumigny, une terre que j'ai près de Rosay-en-Brie, où je me retire cette année [...] »

3 Discours prononcés à l'Académie française, le lundi 13 avril MDCCLXI à la réception de M. Saurin, 1761 ; dans son discours de réception Saurin défendait la littérature contre ceux qui lui reprochaient de contribuer à la corruption des mœurs . Voir : http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-de-bernard-joseph-saurin

4 Voir lettre du 8 décembre 1760 à Thieriot : « Votre ouvrage théologico-judéico-rabinico-philosophique est peut-être fort bon mais j'aimerais autant qu'on n'eût pas mis le titre de Berne, et à M. l'oracle des philosophes pour faire croire que c'est moi qui suis le rabin . Heureusement on ne m'y reconnaitra pas . »

et voir lettre du 7 ou 8 mai 1761 à d’Alembert : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/04/15/ce-n-est-pas-assez-de-montrer-qu-on-a-plus-d-esprit-que-les-5788704.html

5 Pour De l'esprit .

 

17/04/2016

depuis ce temps je n'ai pas manqué de les presser de faire tout ce que vous désirez

... Aurait dit Fanfoué Hollande aux syndicalistes en colère (pardonnez moi ce pléonasme) en évoquant ses décisions envers le patronat . Je me trompe peut-être , mais les faits sont là .

 

 

« A Alexis-Jean Le Bret 1

10 mai [1761] aux Délices

Je n'étais point monsieur dans ma petite retraite auprès de Genève quand j'ai reçu votre paquet, je l'envoyai à MM. Cramer et depuis ce temps je n'ai pas manqué de les presser de faire tout ce que vous désirez etc. »

 

je le ferai mettre dans un tonneau avec la moitié d'un manteau sur son vilain petit corps à bonnes fortunes .

... Ce qui évoque pour moi immédiatement Dirty Silly Keutard de triste mémoire, ce "vilain [très vilain] petit corps à bonnes fortunes"

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« A Etienne -Noël Damilaville

9 mai 1761

J'envoie aux philosophes le seul exemplaire que j'aie du procès du théâtre anglais 1, seul procès que nous puissions gagner aujourd'hui contre messieurs d'Albion . Monsieur Damilaville ou monsieur Thiériot doit avoir la lettre de M. le duc de La Vallière et la réponse  ; M.  le duc de La Vallière a lu cette réponse à Mme de Pompadour, et à M. le duc de Choiseul et en ont été très contents, et il mande qu'il faut sur-le-champ l'imprimer .

Il y a bien longtemps qu'on n'a reçu de nouvelles de monsieur Thieriot .

Les Anglais nous font bien du mal au dehors, et la superstition au dedans . Ne mettra-t-on point ordre à tout cela ? Les échos de nos montagnes nous disent que Belle-Isle est pris 2 ; c'est le dernier coup porté à notre commerce maritime : il faut songer à cultiver la terre .

Prault petit-fils est un petit sot . Il a imprimé l’Appel aux nations avec autant de fautes qu'il y a de lignes . Que monsieur Thieriot ne s'expliquait-il ? Je lui aurais envoyé depuis deux ans de quoi faire un honnête pécule en rogatons .

Vous me trouverez un peu de mauvaise humeur ; mais comment voulez-vous que je ne sois pas outré ? Je bâtis un joli théâtre à Ferney , et il se trouve un Jean-Jacques dans un village de France qui se ligue avec deux coquins de prêtres calvinistes pour empêcher un bon acteur de jouer chez moi . Jean-Jacques prétend qu'il ne convient pas à la dignité d'un horloger de Genève de jouer Cinna chez moi avec Mlle Corneille . Le polisson ! Le polisson ! S'il vient au pays, je le ferai mettre dans un tonneau avec la moitié d'un manteau sur son vilain petit corps à bonnes fortunes .

Pardonnez à ma colère , monsieur, vous qui n'aimez point les enthousiastes hypocrites .

V. »

1 L'Appel aux nations .

2 Belle-Ile-en-Mer, au sud de la presqu'ile de Quiberon avait fait l’objet le 8 avril 1761 d'un débarquement anglais . Le fort du Palais fut réduit le 7 juin, et l'île gardée par les Anglais jusqu'à la paix de paris en 1763, par laquelle elle fut échangée contre l'Acadie . Une partie des habitants de l'Acadie furent rapatriés à Belle-Ile et y firent souche . Voir : http://www.belle-ile-histoire.org/hist/diapo1761.pdf

et : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65036969/f35.image

et : http://retz-info-histoire.over-blog.com/article-6777617.html

et : http://www.infobretagne.com/sauzon.htm

 

16/04/2016

voir un pédant ignorant et malhonnête homme démasqué et trainé dans la fange

... est un voeu que je forme parfois, par exemple en voyant Trump-le-pompeux, mais sans espoir de le voir réalisé, l'argent est de son côté et une foule de ses semblables le porte aux nues .

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« A Etienne -Noël Damilaville

8 mai 1761

Mille compliments aux philosophes . Voici une lettre pour Protagoras 1. On n'a d'autre exemplaire de l’Épître sur l'agriculture que celui qu'on a reçu, à ce qu'on croit, par la voie des philosophes . On le renverra par la première poste purgé des fautes typographiques dont il fourmille .

On enverra aussi l'exemplaire de l'Appel aux nations qui est plein de fautes à chaque page, et il y aura corrections et additions tant qu'on en pourra faire . Il est fort triste qu'on ait imprimé l'épître à la demoiselle Clairon 2; le public se soucie fort peu qu'on dise en vers à une actrice qu'elle joue bien, mais il aime fort à voir un pédant ignorant et malhonnête homme démasqué et trainé dans la fange où sa famille aurait dû croupir, un persécuteur de la philosophie et de la littérature, bourgeois insolent, fier de sa petite charge, un délateur absurde de la raison , traité comme il le mérite . C'est précisément le portrait de ce faquin qu'on a retranché, et le reste ne valait pas la peine d'être dit .

On embrasse les philosophes, et on les prie d'inspirer pour l’infâme toute l'horreur qu'on lui doit . »

2Voir lettre du 6 juillet 1760 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/12/05/il-faut-qu-ils-sachent-que-je-suis-heureux-et-qu-ils-crevent-5732403.html

V* vise effectivement Omer Joly de Fleury .